Croiseurs
légers classe Magdeburg (1911).
Le Strassburg en 1914.
La
classe Magdeburg marquait un tout nouveau jalon dans la conception
des croiseurs Allemands: Nettement plus grands que les Kolberg
( 5600 tonnes PC contre 4900 ), ils concentraient en outre
un panel d'améliorations considérables: Ils
furent les premiers à disposer d'une ceinture en nickel
courant sur 80% de la ligne de flottaison, et soudée
à la coque elle-même, comme partie intégrante
de sa structure. La coque étai montée un utilisant
une technique de cadres longitudinaux, et l'hydrdynamique
avait étée retravaillée de manière
intensive, comme en témoigne la proue de clipper. L'abandon
du gaillard d'arrière était d'autre part une
nécéssité pour donner à ces bâtiments
une capacité de mouiller de mines. Ces quatre bâtiments
( Magdeburg, Breslau, Strassburg, Stralsund ), achevés
en août-décembre 1912, avaient des turbines différentes,
et des vitesses admises entre 27,5 et 28,2 noeuds. En 1915-16,
le Strassburg et le Stralsund furent réarmés
avec 7 pièces de 150 mm, 2 de 88 AA et deux TLT supplémentaires
sur le pont. Le Breslau ft réarmé avec deux
pièces de 150 mm en 1916 et 8 en 1917. Le Magdeburg
effectuait une sortie de minage en baltique le 26 août
1914 lorsqu'il s'échoua sur un récif de l'île
Odensholm et fut ensuite bombardé par un croiseur Russe.
Ce dernier fit prisonnier l'ééquipage et récupéra
le livre de codes de la Hochseeflotte qui fut transmis à
l'intelligence service Britannique. Le Breslau de son
côté était le matelot du Goeben,
l'escadre de méditerranée du contre-amiral Souchon.
Réfugié à Constantinople, il fut officiellement
acquis par la marine Turque et devint le Midilli. Il
sombra le 20 janvier 1918 en heurtant des mines au large d'Imbros.
Le Strassburg survécut à la guerre et
fut tranféré aux Italiens, devenant le Taranto
( v. Navis 2GM ). Le Stralsund connut un sort similaire, et
fut offert à la France, renommé Mulhouse
et démoli en 1935 à Brest.