Le
reste du monde ( 1914-18 )
Quelques
pays diparates seront étudiés ici: Il ne faut
pas oublier que beaucoup de nations Européenes ont
étées créées ou ont ressuscité
( en dehors de la Belgique ) à la fin de la guerre
avec la chute des grands empires: En Europe particulièrement,
la Yougoslavie, la Pologne, les trois pays Baltes, Estonie,
Lithuanie, Lettonie, la Yougoslavie, et l'Albanie. Pour
le reste, Haiti, la république noire Francophone
d'Hispaniolia, voisine de St Dominique avait assurer sa
défense par quelques unités de valeur, le
Cambodge, protectorat Français tout comme le Maroc,
la Perse et l'Egypte, récupérant des territoires
après la chute de l'empire Ottoman.
La
marine Belge:
En 1914 la Force navale Belge ne comprenait
aucune escadre de haute mer mais une poignée de vapeurs
garde-pêche rapides employés par le gouvernement
et souvent non-armés ( une dizaine le sera au début
des hostilités ), et le vieux Ville d'Anvers ( 1864
), unique garde-pêche spécialisé. Sur
le lac Tanganyka, pendant la guerre, elle disposera aussi
du torpilleur à espar Netta ( 1915 ), d'un patrouilleur
sur le lac Kiru, de la canonnière Paul Renkin qui opérait
au Congo, et du torpilleur Vankerhoven sur le Nil. Ce n'est
qu'avec l'occupation des flandres par les Allemands et la
constitution de bases navales efficaces et bien protégées,
que le gouvernement pris conscience de l'utilité d'une
petite force navale côtière, qu'elle mit au point
à partir de 1919 grâce aux alliés avec
des navires disparates.
La marine Cambodgienne:
Protectorat Français depuis 1863, elle
assurait sa défense avec un semblant de marine constituée
par la vieille canonnière Lutin datant de 1874 et utilisé
aussi comme yacht royal, ainsi que deux autres canonnières
( vapeurs civils de 80 tonnes ), armés d'un seul canon
léger, ainsi que trois autes vapeurs armés assistés
par une trentaine de jonques armées. En cas de tentative
d'invasion, la France disposait sur place d'un escadron.
La
marine Egyptienne:
En dehors de quelques vieux voiliers
de servitude armés sur le nil ( des Dahabieh notamment
), la "flotille" du calife Ismail I ne comprenait
que trois canonnières datant de 1863 à 1865.
A partir de 1882, les Britanniques s'emparèrent de
l'Egypte afin de contrôler le canal de suez, bien que
le pays restât sous juridiction Ottomane. Le contrôle
effectif des britanniques fit que l'Egypte fut officiellement
en guerre contre les empires centraux. sa flotte n'était
pas une nécéssité au vu des forces déployées
localement par la triple entente. Effectifs: Canonnières
Karthoum, Dongola et Jeafferieh ( 1862-65 ), retirées
du service fin 1914, 6 garde-côtes, Noor el Bahr, Nesim,
Marda, Zarif, Saria et Abbas, datant de 1884 à 1891.
Le dernier fut torpillé par l'U35 en baie de Solloum
en nov. 1915. Yachts armés Mahroussa, Emirighain, et
Abdul Monaym ( 1865 à 1902 ). Il y avait également
10 canonnières sur le Nil, 4 de la classe Tamai ( 1884
), 3 de la classe El Zafir ( 1896 ) et 3 de la classe Sultan
( 1896 ).
La marine Haïtienne:
Pays fortement endetté,
il se constitua une marine relativement puissante pour ses
faibles revenus, et ses bâtiments eurent l'occasion
de se battre contre ses débiteurs, notamment Allemands.
En 1903, par exemple, la canonnière Panther coula à
la suite d'un engagement le Crete a Pierot. En 1914, Haiti
était neutre et n'intéressait à priori
personne. Ses forces comprenaient un croiseur, le Ferrier
ex-Umbria, acquis en 1911 de l'Italie, mais ce dernier coula
en 1913 du fait de l'inexpérience de son équipage.
Elle disposait de 4 canonnières, Dessalines ( 1883
), Toussaint-Louverture ( 1886 ), et les 2 Capois la Mort
( 1893 ). En 1915, des marines Américains débarquèrent
à Haiti lorsque faute de fonds le gouvernement se délita
et que ce fut le chaos. Ces derniers y restèrent jusqu'en
1934. Toutes les canonnières furent vendus aux ferrailleurs
et la marine Haitienne disparut. Cela n'empêcha pas
le nouveau gouvernement sous tutelle de déclarer la
guerre à l'Allemagne en juillet 1918.
La marine Perse:
En 1886 la canonnière Persépolis
fut acquise tout comme le patrouilleur fluvial Susa de l'Allemagne,
constituant le noyau d'une force navale. Faute de personnels
locaux compétents, des matelots et officiers Allemands
les employaient. Mais faute de fonds d'entretien les navires
étaient négligés et furent vite en mauvais
état. Les équipages retournèrent en métropole
et les navires pourrirent à quai, sort comparable à
la marine Turque. s'y ajouèrent en 1899 la canonnière
Muzaffer, et le yacht Royal Selika en 1902. Les Perse resta
neutre mais ses navires furent utilisés ponctuellement
par la Royal Navy dans l'océan Indien.