Abrial
- Jean-charles
Amiral
Français (1879-1962). Lieutenant de vaisseau
pendant la première guerre, il commande l'escadre
de la méditerranée de 1936 à 1939
comme vice-amiral. On lui confie la défense du
trafic commercial des routes du Nord en décembre,
puis il est officiellement nommé amiral commandant
les forces navales du Nord en mai 1940. "L'amiral
Nord" parviendra à mobiliser suffisamment
de navires pour assister la Royal navy durant l'opération
d'évacuaton de la poche de Dunkerque, après
avoir brillamment maintenu une tête de pont renversée
et maintenu fermement le secteur avec le général
Falgade. Grâce à cette action, 123 000
Français seront évacués en Grande-Bretagne.
Il sera ensuite gouverneur d'Algérie puis secrétaire
d'état à la marine. En 1946 il sera condamné
pour cette fidélité à Vichy, sa
peine commuée à 5 ans de prison.
d'Argenlieu
- Georges Thierry
Amiral
Français (1889-1964). Officier marinier combattant
en méditerranée en 1914-18, il entre dans
les ordres en 1920 (Carmélite) et en ressort
en 1939 en étant mobilisé. Affecté
à l'état-major de la marine à Cherbourg,
il est capturé et interné en 1940. Il
s'évade, rejoint l'Angleterre, et devient un
des proches de De Gaulle. Il participe au ralliement
de l'AOF et sera blessé à Dakar comme
officier de liaison avec les autorités de Vichy.
Placé à la tête des FNFL d'Afrique
il tente de rallier les effectifs de l'AOF-AEF. A partir
de Janvier 1941, il est à la tête du haut
commissariat du pacifique et prend en charge des FNFL
de ce secteur. Il prend le commandement général
des forces navales Françaises libres en 1943
à la conférence de Casablanca, comme vice-amiral,
puis sera adjoint à "l'amiral Nord"
en 1944. Inventeur de la "croix de Lorraine",
il deviendra amiral et gouverneur général
en Indochine en 1945 avant de se retirer définitivement
dans un carmel en 1947.
Auboyneau
- Philippe
Amiral
Français (1899-1961). Né à Constantinople,
enseigne de vaisseau, il participe à la grande
guerre sur un torpilleur. En 1939 il était l'officier
commandant le contre-torpilleur Orage. Capitaine de
frégate, il est affecté en extrême-Orient
en 1940, en liaison avec la Royal Navy à Colombo,
pui en mai 1940, avec Sir Cunningham en méditerranée.
Il rallie en août De Gaulle, devient contre-amiral
en 1942, puis chef des FNFL, participe en 1944 au débarquement
en provence à la tête de la 3e division
de croiseurs. Promu vice-amiral en en septembre 1945,
il sera à la tête des forces navales d'extrême-orient
en septembre 1945, puis amiral en 1957 pour le pacifique.
Il se retire en 1960.
Auphan
- Gabriel
Amiral
Français (1894-1982). Technicien des affaires
navales, Gabriel Auphan passe de l'état-major
de la marine ( sous-chef ) à la direction de
la marine marchande comme contre-amiral, participant
également à la bataille de Dunkerque.
Fidèle à Vichy, il passe chef d'état-major
de la marine en 1941, et secrétaire d'atat à
la marine du cabinet Laval en 1942, fermement convaincu
avec Darlan de la parole donnée aux britanniques
d'un sabordage de la flotte en cas de menace de capture.
Au moment de la signature de l'accord Clark-Darlan mettant
fin aux hostilités en Afrique du Nord, il attendra
un ordre de Pétain pour arrêter Laval,
en vain. Arrêté par la Gestapo en janvier
1943, il revient au pouvoir comme supplétaire
de Pétain en ca d'empêchement. Contactera
le GRPF de De Gaulle en 1944 pour lui proposer une "passation
de pouvoir légitime", qui lui sera refusée,
et sera arrêté, puis condamné pour
travaux forcés, notamment pour avoir organisé
en détail le sabordage de la flotte à
Toulon. Sa peine sera commuée en 5 ans de prison
en 1955.
Cunningham
- Andrew Browne
Amiral
Britannique ( 1883-1963 ). Vicomte Cunningham of Hyndhope,
né à Dublin et fils d'un éminent
médecin Ecossais devenu doyen de l'université
d'Edimbourg, le jeune Cunningam servit très tôt
sur le Britannia, le Fox, le Doris, participant à
la Guerre des Boers. Puis il sera promu commandant de
torpilleur, et de destroyer durant la grande guerre.
Il combattra aussi les "rouges" en Baltique
après 1918. Doué, et apprécié,
Andrew Browne (surnommé "ABC" dans
la Navy), franchit les échelons et en 1937 devient
vice-amiral avec le commandement de croiseurs, puis
du cuirassé Rodney. Il commande ensuite
une escadre de destroyers en méditerannée,
puis celle des croiseurs de bataille, et devient chef
d'état-major général adjoint en
1938. Grand connaisseur de la méditerannée
(plus de 30 ans de service), il devient naturellement
commandant en chef de la Royal Navy dans ce secteur
en 1939.
Il se retrouve
face à la pire des situations lorsque l'Italie
entre en guerre en juin 1940, avec une flotte Italienne
puissante, une flotte Française sur le point
de risquer la capture, et sa propre flotte affaiblie
par des transferts en Atlantique. Avec beaucoup de doigté
il parvient à faire "inactiver" la
flotte Française dans son secteur d'Alexandrie
(opération Catapult), puis adoptant une tactique
résolument agressive, il parvient à infliger
plusieurs défaites aux Italiens, dont le célèbre
raid de Tarente qui inspirera Pearl Harbor. De manière
générale, il fut le pivot de la défense
britannique en afrique du Nord, protégeant avec
ses moyens le vital canal de suez contre la regia marina
assistée de la Luftwaffe. Il se vit remettre
la reddition de la flotte Italienne à La valette
en 1943, puis deviendra premier Lord de la Mer à
la suite de Sir Dudley Pound. Honoré amiral à
vie, il reste l'un des officiers de la Royal Navy les
plus emblématiques de l'histoire, le "Nelson
de la seconde guerre mondiale".
Darlan
- François
Amiral
Français (1881-1942). Probablement le plus célèbre
amiral Français de la guerre, il fut surtout
un "vichyste" convaincu, connu paradoxalement
pour son action de retournement de la flotte aux alliés
suite à l'opération Torch.
Officier
instructeur sur la Jeanne d'Arc puis commandant
une batterie mobile de marine sur le front durant la
grande guerre, il sera promu commandant de flottes,
dont l'escadre de l'Atlantique en 1939. Bien introduit
dans les milieux politique et ami personnel du ministre
de la mer, Georges Leygues, il sera promu par Léon
Blum en 1937 au grade suprême "d'amiral de
la flotte", commandant en chef de toutes les forces
navales. Surnommé "l'amiral rouge"
pour ses fidélités politiques au front
populaire par ses adversaires, il réorganise
efficacement la marine et lance des programmes de grande
ampleur dont ceux des premiers porte-avions Français.
Remarquable organisateur, il ne fut pas écouté
avant l'offensive allemande en Norvège, et ses
suggestions très pertinentes de défense
du front nord ne furent pas retenues par Gamelin. Il
engagera la flotte durant la grande guerre, à
Narvik, dans l'atlantique ou en méditerranée,
mais suprendra par son volte-face après l'armisitice.
Fidèle de Pétain, il va enfermer la flotte
dans une impasse qui aboutira aux attaques et captures
Britanniques, mais tout en s'engageant en parrallèle
à saborder la flotte en cas de menace de l'axe.
Durement frappé par le drame de par Mers-el-Kébir,
il devient désormais ouvertement anglophobe.
Convaincu de la victoire Allemande, il devint un partisan
fervent de la collaboration pour améliorer les
termes de l'armistice, et fut ensuite l'un des pivot
du nouveau cabinet, nommant des "amis" anglophobes
et Pétainistes convaincus. Il ira jusqu'à
prêter aux allemands des terrains en Syrie et
plusieurs bases navales au bénéfice de
la Kriegsmarine et on lui prête même l'intention
d'avoir préparé les armées et la
flotte pour une offensive conjointe avec l'axe dans
ce secteur.
Suite à
l'engagement des USA dans la guerre, cependant, son
attitude devient moins conciliante avec les Allemands.
Mis en minorité progressivement par le gouvernement
de Vichy, mais restant le dauphin de Pétain,
il perd aussi la confiance des nazis. Louvoyant pour
sauvegarder les intêréts Français
mais en mécontentant aussi bien les Allemands
que les alliés, il basculera sous la pression
du général Juin en signant un cessez-le
feu en 1942 suite à l'opération Torch,
après une résistance pour la forme. Désavoué
par Pétain, il prend les commandes de l'empire
comme haut-commissaire, sous l'étroite surveillance
des Américains. Il est peiné par le sabordage
de la flotte qu'il aurait souhaité voir rallier
Alger. Restant toutefois fidèle à Vichy,
il mécontente Français libres et Anglais,
mais reste soutenu par les Américains, notamment
les généraux Murphy et Eisenhower. Il
est assassiné le 24 décembre 1942 par
un jeune étudiant pro-gaulliste, fernand Bonnier
de la Chapelle.
Dönitz
- Karl
Amiral
Allemand (1891- 1980). Enseigne en 1914 à bord
du Breslau, il passe au commandement de sous-marins
en 1916, avec un beau "tableau de chasse".
Fait prisonnier en méditerranée en 1918
suite à la destruction de son U-Boote, interné
à Malte, il est libéré puis affecté
à divers postes au sein de la marine d'intérim
Allemande. En 1934, l'accord naval Anglo-Allemand lui
donne le champ libre pour reconstituer la flotte sous-marine,
mais il se retrouve en butte face aux vues passéistes
du grand-amiral Raeder. Il mettra cependant au point
la "Rudeltaktik", ou tactique des meutes,
qui sera entreprise avec succés jusqu'en 1943.
En 1939, il ne peut engager qu'un poignée de
submersibles océaniques. Cependant, avec la chute
de la France et les bases nouvelles gagnées sur
l'Atlantique, cette stratégie prend tout son
sens. Malgré l'asdic, les coups d'éclat
des sous-marins (comme l'U-47 de Prien) commencent à
faire douter Hitler des résistances de Raeder,
d'autant que les actions de surfaces sont souvent décevantes
(Graf Spee, Bismarck). Après mai 1940, Hitler
sera plus circonspect, interdisant même d'autres
sorties de surface mais donnera carte blanche à
Dönitz, et notamment des moyens impressionnant:
La construction de U-Bootes ira croissant, au dépit
des programmes de construction classique.
En 1942,
les meutes de loups gris sont au sommet de leur action,
avec 400 unités engagées dans l'atlantique,
saturant la défense des convois. La situation
devient critique pour l'amirauté qui presse les
USA d'entrer en guerre. Dönitz est alors promu
grand-amiral et commandant en chef de la Kriegsmarine,
succédant à Raeder, désavoué.
Mais peu après sa nomination, l'entrée
en guerre des USA et ses formidables moyens matériels
vont progressivement estomper l'action des U-Bootes,
puis en 1943, la rendre presque impossible au vu des
pertes. Cependant Dönitz table sur une nouvelle
génération de U-Bootes, les révolutionnaires
types XXI. Fidèle d'Hitler, Dönitz gardera
toute sa confiance et deviendra son dauphin officiel
après son suicide dans son blockhaus de Berlin
en 1945. En Une semaine, il ne pourra que transférer
ses armées vers l'ouest pour éviter leur
capture par l'armée Rouge et négociera
avec les alliés, sans succés, pour un
front commun contre les "rouges". Il signera
la capitulation, et sera arrêté deux semaines
plus tard avec son collaborateur Albert Speer. Traduit
devant le tribunal de Nuremberg, il sera condamné
à dix ans pour avoir préparé une
guerre d'agression et supposé avoir cautionné
les tueries (controversées suites à l'affaire
du "Laconia") de naufragés.
Estienne
D'Orves - Henri Louis Honoré
Officier
de marine Français (1901-1941). Polytechnicien
né en Provence, il est lieutenant de vaisseau
en 1939. Affecté à Alexandrie en 1940,
il ne supporte pas l'idée d'une France vassale
de l'axe et part pour l'Angleterre après un véritable
périple Africain. Au sein du 2e bureau des FFL,
il devient un agent de liaison avec la résistance
en France (Réseau de rensignement Nemrod), A
peine un mois après son arrivée, il est
trahi par un collaborateur, arrêté par
la Gestapo, questionné à Berlin, puis
renvoyé à la prison du Cherche-midi. Torturé,
mais sans livrer le réseau, il sera finalement
fusillé au mont valérien le 29 août
1941. La marine honore toujours sa mémoire de
grand patriote.
Halsey
- William
Amiral
Américain (1882-1959). Officier en 1904, Commandant
des destroyers durant la grande guerre, il devient attaché
naval à Berlin en 1919, puis en Scandinavie,
aura encore quelques commandements avant de faire l'école
de l'aéronavale, à 52 ans, obtenant son
brevet de pilote. Très vite populaire, il monte
en grade, de contre-amiral commandant le Saratoga,
puis la 2e division de Porte-avions, et vice-amiral
avec le commandement de la flotte du pacifique. A la
suite de Pearl Harbor et de la destruction du gros de
la flotte classique, il doit faire face avec les porte-avions
restants et mène une offensive aux îles
Marshall et Gilbert, prend en charge le raid de Doolittle.
Le "Taureau", impulsif, énergique et
tenace, est absent pour raisons de santé à
Midway, mais exerce ensuite toute son autorité
sur le pacifique sud, organisant notamment les offensives
de Guadalcanal et dans les Carolines. Il sera l'artisan
de la reconquête de la nouvelle-guinée,
de la nouvelle géorgie, des Bougainvilles.
Nommé
ensuite à la tête de la puissante IIIe
flotte, il doit porter le coup décisif aux Philippines
en 1944. Son impulsivité à failli faire
réussir le plan japonais à Leyte, mais
les équipages se comporteront merveilleusement,
rétablissant la situation. Avec Spruance, il
achève la reconquête en détruisant
les reste de la flotte Nippone à Kure et Tokyo,
et prépare le débarquement sur l'île
de Honshu. C'est à bord de son cuirassé
le Missouri que sera signé la capitulation
du Japon mettant fin à la guerre.
Kinkaid
- Thomas Cassin
Amiral
Américain (1888-1972). Officier en 1908, il participe
à la grande guerre comme observateur auprés
de la Royal Navy, puis devient directeur de tir du cuirassé
Arizona. Tout en se spécialisant dans
l'artillerie, il obtient d'autres commandements et devient
diplomate, participant à la commission de désarmement
à Genève au sein de la délégation
Américaine. Puis il devient attaché naval
et de l'air auprés des Italiens et Yougoslaves
de 1938 à 1941. Après Pearl Harbor, il
se trouve engagé comme contre-amiral, commandant
de la flotte de croiseurs du pacifique, puis commande
une task-Force groupé autour du Porte-avions
Enterprise. Avec cette force, Kinkaid sera des
plus durs engagements de 1942 à 1944, montrant
des qualités de remarquable sang froid, organisation
et génie tactique. (Gilbert, Marshall, Wake,
Marcus, mer de Corail, Midway, Guadalcanal, Santa cruz,
Salomons). Il sera ensuite envoyé chasser les
Japonais des Aléoutiennes, occuper Attu et Kiska,
puis se trouve propulsé à la tête
de la Ve flotte, sous la direction de Marc Arthur et
engagé durant toute la reconquête des Philippines.
Participant à la bataille de Leyte et Surigao,
il fut le principal artisan de la destruction de la
flotte Nippone. Il fut ensuite engagé pour la
reconquête de Luçon, de Bornéo,
puis partit en Corée en 1945 pour y recevoir
la capitulation Nippone. Devenu amiral, il prendra la
tête de l'escadre de réserve de l'atlantique
jusqu'en 1950.
Leahy
- William Daniel
Amiral
Américain (1875 - 1959). Sorti de l'école
navale d'Annapolis en 1897, Leahy se bat au Philippines
en 1898, en Chine en 1901 (révolte des Boxers),
puis en Amérique centrale, au Nicaragua et à
Cuba en 1912-14, commandant la canonnière Dolphin,
comme au Mexique en 1916. C'est donc un homme très
expérimenté qui se voit confier un croiseur,
opérant en méditerannée, puis dans
l'Atlantique d'où il grimpe les échelons:
En 1921 lors de la guerre Gréco-Turque, il est
chargé du commandement de la flotte américaine
en mer égée. Contre-amiral en 1927, il
passe vice-amiral en 1935 et amiral en 1936, ainsi que
chef des opérations navales des USA. Eminence
grise de Roosevelt, il lui conseille la fermeté
lors de l'offensive Japonaise en Chine, lorsque la canonnière
USS Panay est détruite, mais n'est pas
suivi. Atteint par la limite d'âge en 1939, il
devient gouverneur de Porto Rico, puis se voit rattaché
auprés de Vichy comme ambassadeur en 1940, dont
il dénonce la dérive collaborationniste.
Rappelé
à Washington, et ayant toujours la confiance
de Roosevelt, il l'accompagnera comme chef d'états-majors
interalliés, participant aux grandes conférences
jusqu'à la fin du conflit, se voyant attribuer
une fonction d'organisateur de la défense alliés
face à l'URSS par Truman après la guerre.
Muselier
- Emile
Amiral
Français (1882 - 1965). Après être
sorti de l'école navale de Toulon, et après
une campagne en extrême-Orient en 1902-05, Emile
Muselier est engagé à terre pendant les
opérations de grande guerre, commandant une batterie
d'artillerie de campagne, d'abord sous le commandement
de l'amiral Ronarc'h, puis en champagne, en Belgique.
Après la guerre, il est chef de la délégation
navale de contrôle en Allemagne, et en 1933 devient
contre-amiral, commandant la flotte de Tunisie, la 2e
division de croiseurs, est chargé de la défense
de Marseille, et est nommé vice-amiral par darlan
en octobre 1939. Refusant l'armistice, il rallie Gibraltar
à bord d'un cargo, puis en avion rejoint Londres
où De Gaulle le nomme commandant en chef des
FNFL et à titre provisoire des FAFL qu'il organise.
Malgré l'opération Catapult, il continue
son recrutement, propose un nouveau pavillon de marine
bleu à croix de Lorraine dont il est l'inventeur.
Mais son caractère entier l'écarte du
directoire avec De Gaulle, et en 1943, il se voit affecté
en Algérie avec le général Giraud
au maintien de l'ordre. Compromis un temps dans un Putsch
contre De Gaulle, il se voit privé de toute fonction
officielle jusqu'à sa nomination comme chef d'une
délégation navale chargée des affaires
Allemandes en 1945.
Nagano
- Osami
Amiral
Japonais (1880-1947). Descendant d'une illustre famile
de samurai, Nagano est un des piliers du parti impérialiste
Nippon. Sorti en 1900 de l'académie navale, il
entre à l'école de guerre mais fait également
son droit à Harvard. Devenu commandant, mais
sans participation à la guerre Russo-Japonaise
ni à la grande guerre, il est officier sur le
Nisshin, l'Iwate et l'Hirado. Il
devent l'attaché naval de l'ambassade Nippone
de Washington. Contre-amiral, il est nommé à
la tête de la flottille du Yang-Tsé, puis
de l'escadre d'instruction, et occupe des postes à
responsabilité comme la direction de l'école
navale, ou comme adjoint du chef d'état-major,
ou encore assiste le directeur du bureau d'instruction
navale. Il participe à la conférence navale
de Londres en 1930, tentant d'obtenir plus de moyens
pour sa flotte. Il est délégué
ensuite aux conférences de genève et de
Londres de 1936, retirant le japon faute d'accord sur
la limitation des armements en sa faveur. Il devient
ensuite ministre de la marine du cabinet Hirota en 1936.
En avril 1941, il devient le chef d'état-major
de la marine, et dirige toute la stratégie navale,
bien assisté par Yamamoto. Mais les revers de
la flotte en 1942 et son inaction en 1943 sont signalés
comme étant de sa responsabilité, qu'il
assume et démissionne en 1944. Capturé
en 1945, traduit en justice, il est reconnu coupable
des crimes de guerre du régime Japonais, et meurt
en prison.
Nagumo
- Chuichi
Amiral
Japonais (1887-1944). Officier en 1908 et spécialiste
des torpilles, il commande un destroyer en 1917 avant
d'entrer à l'école de guerre, puis grimpe
les échelons rapidement, capitaine de vaisseau,
puis contre-amiral et enfin vice-amiral en 1939, à
la tête de flotilles de destroyers, mais aussi
du Takao et du Yamashiro. Curieusement
ensuite, il prend le commandement de l'aéronavale,
encore peu considérée. A la tête
de cette Iere flotte, il mène avec brio l'attaque
de Pearl Harbor, la destruction du Repulse et
du Prince of Wales, des croiseurs Dorsetshire
et Cornwall, du Porte-avions Hermès,
de la flotte Hollandaise, de la force ABDA, chasse la
Royal Navy du pacifique et de l'océan indien,
et assure la couverture efficace de toutes les opérations
de conquête jusqu'à la fin de 1942. Mais
c'est une décision malheureuse de changer l'armement
de ses appareils qui conduira à la destruction
par l'aéronavale Américaine du gros de
sa force à Midway. Puis ce seront les Salomons.
Santa Cruz sera une victoire à la Pyrrhus, et
il ne parviendra pas à dégager Guadalcanal.
Sa disgrâce ne sera que passagère car en
1943, il revient à la tête d'une nouvelle
force de porte-avions mais essuiera une nouvelle défaite
aux Mariannes en tentant de défendre Saipan.
Associé jusqu'au bout au général
Saito défendant l'île, il se fait avec
lui Seppuku.
Nimitz
- Chester Williams
Amiral
Américain (1885-1966). Ce Texan calme et introverti
sort de l'école d'Annapolis en 1905, sert à
Manille avant de préférer les submersibles
et devient le chef d'état-major de cette flotte
en 1917. Affecté à Hawaii, puis après
un passage à l'école de guerre, il rejoint
l'état-major de la marine. Remarqué par
ses qualités il devient capitaine de vaisseau,
est affecté à l'instruction des officiers
de réserve, puis devient directeur du bureau
de la navigation à Washington, devenant contre-amiral
en 1939. Il assurera ensuite la formation des cadres
de la marine. A la suite de l'attaque Japonaise aux
îles Hawaii, il est promu vice-amiral et et devient
commandant en chef de la flotte du pacifique.
Sous sa
direction vigoureuse, l'état-major est réorganisé
et des priorités définies. Sa première
grande décision sera de lancer le gros de la
force de submersibles océaniques dans le pacifique
afin d'assurer la désorganisation du trafic Nippon,
et une guerre sous-marine totale. Il dirige et constitue
les task Forces qui iront bombarder les îles Gilbert
et Marshall, ainsi que l'audacieux raid de Doolittle.
Il dirige également les forces américaines
lors de la bataille de la mer de Corail, et sauve indirectement
Port Moresby. Il prend un part majeure dans la victoire
de Midway, bien secondé par spruance et Fletcher.
Il engage ensuite ses forces à Guadalcanal, menant
une polutquentrès agressive et également
très risquée: La flotte du pacifique ne
comptera un bref moment plus qu'un seul porte-avions,
l'Enterprise. Il engage ensuite la reconquête
lente et coûteuse pour le Japon des Salomon, et
en 1943 se retrouve à la tête d'une énorme
flotte flambant neuve issue des efforts industriels
gigantesques des USA sous la direction de l'amiral King.
Mais un
différent va l'opposer rapidement à Mac
Arthur, partisan d'une reconquête du pacifique
ouest, dont les Philippines, tandis que Nimitz veut
remonter d'île en île jusqu'à Okinawa.
Il met au point une tactique combinée promise
à une grand succés, opérant contre
les bases de Rabaul et Truk, qu'il reprend, et avance
progressivement vers les Mariannes. En septemre 1944,
il rejoint cependant les forces de MacArthur aux Philippines
et affronte les forces Japonaise dans l'immense bataille
de Leyte. Malgré l'impulsivité d'Halsey,
il parvient à prendre au piège les grosses
unités de la flotte Nippone et à anéantir
ses derniers porte-avions. Il engagera plus tard un
véritable Maelstrom devant Iwo Jima et Okinawa,
essuyant presque sans pertes des nuées de kamikazes.
Il s'oppose
de nouveau à Mac Arthur sur la question de la
conquête ou non du Japon, Nimitz préférant
un blocus et des opérations aéronavales
destinées à faire plier le gouvernement
Japonais. Mais la bombe atomique règlera cette
question et c'est Nimitz qui signera l'acte de la capitulation
à bord du cuirassé Missouri. La
presse lui sera finalement reconnaissante de ses efforts
en face d'un Mac Arthur jusqu'ici plus médiatique
et il aura droit à un triomphe à Washington
à son retour. Nommé "amiral de la
flotte", grade supérieur honorifique, il
s'engage ensuite pleinement dans la politique, administrateur
de l'ONU, réglant la question Indienne. Il se
retire en 1951 de la politique comme de son commandement.
Ozawa
- Jizaburo
Amiral
Japonais (1886-1963). Il entre dans la marine en 1906,
et enthousiasmé par la victoire de Port Arthur,
se spécialise vite dans la question des torpilles
et des destroyers, en 1916. Capitaine de frégate,
puis de vaisseau, il commande le croiseur Maya
puis le navire de ligne Haruna. Contre-amiral
en 1936, puis chef d'état-major de la flotte
combinée, il commande la Iere puis la IIIe escadre
aéronavale. Vice-amiral en 1941 après
avoir été directeur de l'école
supérieure de la marine, jouant son rôle
à Pearl harbor, il prend ensuite sous le houlette
de Nagumo la tête des forces qui détruiront
la flotte Néerlandaise et conduiront à
la conquête de Java et Sumatra. Il affrontera
ensuite en 1944 la Task-Force 38 de Mitscher aux Mariannes,
offensive qui tourne au désastre. A Leyte, il
prendra la tête de la "flotte-appât"
comprenant des porte-avions privés d'effectif
aérien. Il réalise sa part mais le plan
échoue suite au retrait inopiné de Kurita.
Il prendra enfin la tête de formation de Kamikazes
pour la défense D'Iwo Jima et d'Okinawa. Après
la capitulation, il ne sera pas inquiété
par la justice, n'ayant eu aucun rôle au sein
des décisionnaires du régime.
Pound
- Sir Dudley
Amiral
Britannique (1877-1943). Marin de sang (né sur
l'île de Wight), il entre à l'école
navale en 1891, puis devient commandant en 1909, et
instructeur à l'école navale de Portsmouth
en 1913. Capitaine de vaisseau et adjoint de Lord Fisher,
il commande le cuirassé Colossus et participe
à la bataille du Jutland. Il sert ensuite en
méditerannée, commandant le Hood
et le Repulse, et en 1927, aprés avoir
commandé sous les ordres de Keyes, est nommé
contre-amiral, adjoint du chef d'état-major.
Vice-amiral en 1930, il devient commandant de l'escadre
de méditerranée, puis cède son
poste à Cunningham, pour se voir nommé
en 1939 amiral et premier lord de la mer, et en tant
que chef d'état-major de la marine, va devenir
un proche conseiller de Churchill. Particulièrement
dynamique, bien qu'ayant une santé défaillante,
il se dépense sans compter pendant la poursuite
du Graf Spee, les opérations en Norvège,
l'opération Dynamo (Le rembarquement de Dunkerque),
puis l'affaire du bismarck. Il organise au mieux la
défense des convois de l'atlantique (malgré
la perte totale du PQ-17) jusqu'à son décés
d'épuisement en 1943, à Londres.
Raeder
- Erich
Amiral
Allemand (1876-1960). Entre à l'école
navale en 1894 et en sort officier en 1897, fait campagne
en extrême-Orient, passe à l'académie
navale en 1904, et grimpe rapidement les échelons.
Il est d'abord affecté au service d'information
de la marine puis sur le Yacht Impérial Hohenzollern,
capitaine de corvette en 1912, puis chef-d'état-major
de l'amiral Hipper pendant la grande guerre. il verra
les batailles du Dogger Bank et du Jutland. Capitaine
de frégate, il est ensuite capitaine de croiseur,
commandant le Köln, est appelé à
berlin pour diriger la section centrale du ministère
de la marine, et est enfin capitaine de vaisseau en
1919. Contre-amiral en 1922, Raeder commande les forces
de la mer du Nord, puis chef de la station de la baltique,
et les Nazis par respect pour sa carrière, lui
offrent le commandement de la Kriegsmarine alors en
reconstitution grâce à l'accord naval de
1935.
Il met
alors au point un ambitieux programme, le Plan Z, dont
l'achêvement est prévu en 1944, avec la
construction de 6 à 8 cuirassés, deux
porte-avions, et autres bâtiments de surface dont
il est un inconditionnel de la vieille garde. Opposé
aux visions de Dönitz, il bénéficie
de la confiance de Hitler jusqu'à la sortie désastreuse
du Bismarck contre le trafic Anglais. Ses prises de
position contre la stratégie de Hitler, notamment
l'attaque de l'URSS, lui valent une animosité
croissante du chef du IIIe Reich, consommée lorsque
le groupe Hipper opérant en Arctique se fait
détruire. S'emportant, Hitler décide de
faire désarmer la flotte de surface au profit
des sous-marins, et Raeder démissionne en janvier
1943, remplaçé par Dönitz. N'ayant
jamais été un partisan convaincu des Nazis,
Raeder s'opposera fréquemment aux tentatives
d'"épuration aryenne" du personnel
de la marine. Il sera pourtant jugé et condamné
à Nuremberg à la prison à perpétuité
et relâché en 1955 en raison de son âge.
Il décèdera 5 ans plus tard.
Sommerville
- Sir James Fownes
Amiral
Britannique (1882-1949). Officier spécialiste
des transmissions, après avoir été
nommé lieutenant de vaisseau en 1898, Sommerville
se trouva à la tête de différents
états-majors durant la grande guerre. Il est
reconnu et décoré (DSO) pour ses états
de service durant l'expédition des Dardanelles
(Amiral Robeck), et devient directeur des transmissions
à l'amirauté durant les années
20 et instructeurnaval avant de commander le Norfolk,
puis dirige en 1936 le service du personnel de l'amirauté,
et est nommé commandant en chef de l'escadre
d'extrême-orient. Il s'intéresse, puis
se spécialise dans les radars, et est rappelé
à l'amirauté, assistant Ramsay lors de
l'évacuation de Dunkerque. C'est Sommerville
qui aura la lourde tâche de faire feu sur la flotte
Française à Mers-el-kébir près
la capitulation. Il engage ensuite les Italiens et les
fait fuir à Punta Stilo, engage les bombardement
de villes Italiennes dont Gênes, et en mai 1941
engage brillamment ses forces de Gibraltar afin de couler
le Bismarck. Il revient ensuite à la flotte d'extrême-Orient
en avril 1942, succédant à Layton, lui-même
prenant la suite de Philips, mais subit les attaques
de Nagumo et Ozawa et se voit obligé de replier
ses forces survivantes sur les côtes Africaines
Orientales. Vice-amiral, il est ensuite détaché
comme délégué de l'amirauté
Britannique à Washington et en 1945, est nommé
amiral. Il quitte alors son poste pour décéder
peu après.
Spruance
- Raymond Ames
Amiral
Américain (1886-1969). Sorti d'Annapolis en 1903,
"Ray" Spruance sert à bord de l'Iowa
et du Minnesota en tant qu'officier, ayant des aptitudes
d'ingénieur électricien. Reconnu dans
ces compétences, il sera affecté aux services
techniques de la marine et grands chantiers navals.
Il fait lécole de guerre en 1926-27, est capitaine
de Vaisseau en 1932, commandant le cuirassé USS
Mississippi en 1937, fraîchement reconstruit.
Il commandera également le district naval d'amérique
centrale, avant d'être chef des opérations
navales à Washington. A la tête d'une division
de croiseurs de la flotte du pacifique en 1941, il remplace
Halsey, malade, avec bonheur à Midway. Impressionné,
Nimitz le nomme alors vice-amiral, et il devient son
chef d'état-major. Il commande ensuite la Ve
flotte chargée du pacifique centre, reprend brillamment
les îles Gilbert, Marshall, et met au point et
éxécute le raid de Truk. Devenu Amiral,
il commence sa campagne dans les Mariannes en 1943,
puis comande les forces navales dépoyées
à Iwo Jima et okinawa en 1945. Commandant en
chef de la flotte du pacifique, il sera ensuite Diplomate
à la demande de Truman, affecté aux Philippines
jusqu'en 1955.
Tovey
- Sir John Cronyn
Amiral
Britannique (1885-1971). Lieutenant de vaisseau durant
la grande guerre, il sert à bord du Faulknor
et du croiseur léger Amphion. Remarqué
pour sa brillante manoeuvre sur l'Onslow à
Jutland, il est nommé capitaine de frégate
en 1916. Il est adjoint ensuite au 2e lord de la mer,
puis devient capitaine de vaisseau, commandant le cuirassé
Rodney et le Croiseur Chatham. Contre-amiral
en 1938, il commande une escadre en méditerranée,
et dirige les convois vers Malte et au Moyen-Orient.
En juillet 1940, il est vice-amiral et commande les
forces légères de méditerranée,
s'illustre à Punta Stilo, puis est rappelé
à Londres pour prendre la tête de la Home
Fleet, succédant à l'amiral Forbes. Il
prend alors en charge la lourde tâche d'escorter
les convois, et dirige les actions combinées
contre le Bismarck, avant d'organiser et de commander
les convois de l'arctique. Il sera notamment responsable
de la destruction du PQ17 en donnant l'ordre de sa dispersion,
ce qui lui vaudra les foudres de Churchill. Mais protégé
de Cunningham sous les ordres duquel il avait servi,
il reste à son poste. En 1943, devenu amiral,
il prépare activement les opérations du
"D-Day".
Vian
- Sir Philip
Amiral
britannique (1894-1968). D'origine Française
Huguenote, il sort officier de l'école navale
de Dartmouth et sert à bord de destroyers durant
la grande guerre. Il grimpe les échelons et en
1934 devient capitaine de vaisseau. En 1939, il se voit
accorder les honneurs de la presse en capturant le pétrolier
ravitailleur Altmark (du Graf Spee), à bord du
Cossak qu'il commande, menant une opération
commando, un véritable abordage à l'ancienne.
Parlant le Français, il dirige les opérations
Franco-Britaniques à Narvik à la tête
de la IVe flottille de destroyers. Il engagera ses forces
ensuite contre le bismarck et se verra nommé
ensuite à la tête de la XVe division de
croiseurs sous les ordres de Cunningham en méditerranée.
C'est Vian qui va maintenir le ravitaillement de Malte
aux pires heures de son siège, et s'illustrera
lors de la seconde bataille de la Grande Syrte. Sous
les ordres de Ramsay, il va en 1943 assurer la protection
du débarquement en Sicile, puis en Normandie
l'année suivante. Il prendra ensuite la tête
fin 1945 de la Carrier Task Force Britannique qui engagera
la reconquête du secteur de l'océan Indien.
Il participe également à l'assaut d'Okinawa.
Vice-amiral et Cinquième Lord de la mer en 1946,
il devient amiral et commandant de la Home Fleet en
1950.
Yamamoto
- Isoroku
Amiral
Japonais (1884-1943). Sans doute l'amiral Japonais le
plus célèbre de la guerre, Yamamoto fut
reconnu comme tacticien hors pair, un organisateur de
talent parfaitement conscient des possibilités
de l'avion dans la guerre navale.
Orphelin
et adopté par la famille Yamamoto, il entre à
l'école navale de Yetajuma, et c'est comme jeune
officier qu'il s'engage lors de la guerre Russo-Japonaise,
sur le Nisshin. Blessé à Tsushima
(perd deux doigts), il est fasciné par les possibilité
des torpilles et suit par conséquent des cours
à l'école des torpilleurs. Il en sort
en 1908 avec le grade de lieutenant de vaisseau. Après
de nouvelles études à l'école supérieure
de la marine, il se retrouve à l'état-major
de la IIe flotte en 1916, puis au bureau des affaires
militaires. En 1919, il fait ses études à
Harvard, et en 1925, retourne de nouveau aux USA comme
attaché naval, puis délégué
à la conférence de Londres en 1929 où
il plaide en vain pour la parité de la flotte
Japonaise ave celles des USA et de la Grande-Bretagne,
de même lors de la seconde conférence qui
verra le japon s'en retirer. Il est alors contre-amiral,
et vice-ministre de la marine, chef d'état-major
de l'armée de l'air. Violemment antiaméricain,
il pousse le gouvernement à accéler les
programmes d'armement, instaure des méthodes
d'entraînement très poussées pour
les équipages, et est un infatigable avocat des
porte-avions dont il connaît le potentiel. Les
performances de la flotte combinée début
1942 lui sont entièrement redevables.
En 1941,
il fut promu amiral, mettra en place les grandes lignes
et dirigera l'opération "Tora", l'attaque
de Pearl Harbor. A la direction des forces du pacifique,
il déploie ses forces avec grand succés,
et commande personnellement ses forces à Midway.
Il est surpris de la riposte américaine et devant
le désastre, est obligé de renoncer à
l'opération contre l'île. Il sera ensuite
critiqué pour ne pas avoir engagé ses
forces restantes encore considérables dans les
Salomons, laissant aux Américains l'initiative,
remportant avec son "tokyo night express"
encore quelques succés aux dépends des
croiseurs Américains et ravitaillant ses troupes.
Bien que critique virulent des USA, il avait mis en
garde le gouvernement Tojo contre une aggression de
ce pays. L'amiral décéda quand son appareil
de transport fut abbattu par des chasseurs américains
dans les Salomons, qui ignoraient son précieux
passager.
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