Nihon Kaigun ( la marine Japonaise - 1939-45 )
La Flotte de l'empire du soleil levant, aguerrie et sûre d'elle-même après Tsushima, s'est résolument engagé dans une course à l'armement comparable à celle que développaient fiévreusement les autres grandes puissances. L'empire voulait se doter de la principale force navale présente dans tout le pacifique, un but qu'elle était en passe d'accomplir déja en 1917-18, lorsque ses effectifs et ses constructions en cours allaient lui donner le troisième rang mondial, derrière la Royal Navy et l'US Navy, la Hochseeflotte étant déjà hors-jeu. Elle avait en 1919 une flotte comprenant un porte-avions, le Nisshin ( plus tard Hosho ), 10 bâtiments de ligne, 11 croiseurs-cuirassés et croiseurs lourds, 5 croiseurs protégés, 2 légers, 50 destroyers, ainsi qu'un grand nombre de bâtiments moins importants. Elle construisait alors une dizaine de croiseurs légers, une trentaine de destroyers, mais surtout 6 navires de ligne, les croiseurs de bataille de la classe Amagi et les cuirassés de la classe Tosa. Or, en 1921, le traité de Washington met fin à cette escalade dispendieuse par un moratoire de dix ans et une limitation en tonnage et calibre qui redistribue les cartes. Le Japon, avec 330 000 tonnes, se retrouve dans un ratio 5-5-3 avec ses deux rivales occidentales, mais est reconnue et consacrée dans ses ambitions. Comme les autres cependant, elle doit renoncer à achever ses bâtiments classe Kaga et Akagi, et terminera les navires les plus avancés de ces classes en deux nouveaux porte-avions, achevés en 1927 et 1928. Tout au long des années vingt, les constructions se poursuivent et vont bon train: 14 croiseurs légers ( classe Nagara, Sendai, Furutaka, Aoba et le Yubari ), 4 lourds ( Nachi ), 15 destroyers classe Momi, 9 Wakatake, 12 classe Minekaze, 9 classe Kamikaze, 12 Mutsuki, 14 Fubuki. Une vingtaine de sous-marins océaniques verront aussi le jour, les Japonais expérimentant une mode des années 20, celle des grands croiseurs sous-marins à très longue autonomie. Dans les années 30, ce plan continue, avec le lancement des 10 croiseurs des classes Takao, Mogami et Tone, mais aussi des trois porte-avions, Ryujo, Hiryu, Soryu, ainsi que des deux Shokaku. Elle terminera le lancement des unités de la classe Fubuki, et entamera celle des Akatsuki, Hatsuharu, Shiratsuyu, Asashio et des premiers Kagero, à la veille du conflit. Les navires de ligne Japonais, les deux Fuso, les deux Ise, les deux Nagato, et les quatre croiseurs de bataille de la classe Kongo formaient l'épine dorsale de la flotte qui n'avait plus construit de grandes unités depuis le début des années 20. Ce répit fut mis à profit pour étudier, comme toujours, les designs concurrents, mettre sur cale et lancer deux monstres célébrissimes, le Yamato et le Musashi. Des deux autres bâtiments prévus, seul le Shinano entrera en service, converti en cuirassé porte-avions, devenant le plus lourd porte-avions de la seconde guerre mondiale. Les autres navires précités avaient une valeur militaire intacte, et il est ironique de penser que le plus anciennes de ces unités furent conçues ou même construites en Grande-Bretagne. Ces navires avaient perdus leurs mâts au cours de plusieurs refontes durant les années vingt et trente, leurs machines réarrangées ou remplacées, leur artillerie en barbette éliminée, et ils prirent tranquillement leur aspect définitif caractéristique avec leur mât tripode avant recevant force passerelles et poste des direction de tir à qui ils devaient cet aspect de pagode très typique. Celle des deux Fuso étaient les plus hautes, véritables tours de Babel grises culminant à 50 mètres au-dessus du pont. Lors de son entrée en guerre en décembre 1941, le flotte japonaise avait sur le papier une suprématie navale absolue dans le pacifique. Ses unités étaient pour la plupart mieux armés et protégées que celles de leurs adversaires, et autant l'entraînement des équipages que la confiance et l'esprit offensif rendaient très optimistes les Etats-majors. Seul peut-être le grand stratège Yamamoto avaient quelques doutes sur l'issue d'un conflit ouvert avec les Etats-Unis, et c'est donc avec un zêle presque desespéré qu'il prépara l'audacieux raid de Pearl Harbor. Cette flotte comprenait désormais, en fin d'achêvement, le cuirassé Yamato, le plus puissant navire de guerre de tous les temps, aussi bien par le tonnage, que par le calibre de son artillerie, la portée de ses pièces, sa protection, très loin des limites du traité de Washington que le déclenchement des hostilités avaient d'ailleurs rendu caduques. Il était un peu la réplique du Japon au Bismarck des Allemands, l'axe alignant ainsi coup sur coup deux unités maîtresses sur leur théâtre d'opération respectif. Les effectifs de la marine Impériale Japonaise en décembre 1941
En décembre 1941, les effectifs comprennent, le Hosho, le Kaga, l'Akagi, le Ryujo, le Soryu, l'Hiryu, le Shokaku, le Zuikaku, le Zuiho et le Shoho. 10 Navires de ligne: Toujours à la même date, la flotte dispose du Fuso et Yamashiro, de l'Ise et du Huyga, du Nagato et du Mutsu, le Yamato étant en fin d'achèvement, mais aussi les quatre croiseurs de bataille de la classe Kongo, dont le blindage fut largement amélioré, ce qui en faisaient des cuirassés rapides au sens qu'on donnait à ce terme dans les années 30. Il s'agissait du Kongo, du Haruna, du Hiei et du Kirishima. Tous étaient pourvus d'un radar et d'une puissante DCA. 45 Croiseurs: Une force impressionnante, comptant les quatre croiseurs lourds de la classe Nachi, les quatre Takao, les quatre Mogami, les deux Tone, Les croiseurs légers sont en revanche plus anciens, qu'il s'agisse des deux Aoba et des deux Furutaka, du Yubari, des trois Sendai, des six Nagara, et des cinq Kuma. Quatre autres bàtiments utilisé comme navires-écoles modernes furent aussi lancés au début du conflit, les navires de la classe Katori. On ne compte pas dans ces effectifs les bâtiments de seconde classe, anciens et modifiés pour la plupart. Ainsi les deux Tenryu ( 1918 ), sont de loin les plus récents, mais on compte aussi des croiseurs protégés, les antiques Hirado et Yahagi, et de vénérables croiseurs-cuirassés, le Yakumo, les deux Izumo, les deux Asama, transformés en navire-école, mouilleur de mines, ou même cibles. 130 Destroyers: La flotte compte une force de destroyers impressionnante, mais répartis sur deux classes selon leur ancienneté. Sont en première classe, les navires des classes Mutsuki ( 12 ), Fubuki ( 20 ), Akatsuki ( 4 ), Hatsuharu ( 6 ), Shiratsuyu ( 10 ), Asashio ( 10 ) et Kagero ( 18 ). En seconde classe se trouvent les bâtiments des classes Momi ( 17 ), Wakatake ( 8 ), Minekaze ( 15 ) et Kamikaze ( 9 ). Au total donc 130 destroyers, le dernier et le plus ancien étant le Kashi, un navire de la classe Momo lancé en 1916 et qui fut transféré au Mandchouko, inféodé au Japon en 1937. 12 Torpilleurs: En décembre 1941, l'Etat-major, qui ne croyait pas à la valeur des torpilleurs, ne cadrant pas avec sa politique expansionniste, n'avait lancé que deux classes, les Tomozuru et les Otori en 1933 et 1935-37, soit 12 navires en tout. Elle n'en commanda pas d'autres. 73 Sous-marins: Avec les transferts de submersibles Allemands en 1919, le japon, qui jusque là avait construit des navires inspirés de la construction Britannique, notamment des chantiers Vickers, se familiarisa avec le concept de "croiseur sous-marin" que l'on expérimentait en 1918. Les types et classes furent fort nombreux, et rares seront les séries homogènes de plus de six ou sept unités. Ce qui fait qu'en plus des dénominations techniques foisonnantes, dresser un inventaire cohérent de cette flotte de sous-marins est une tâche délicate. Le type KD, signifie "Kaigun dai"ou "bâtiment de flotte", correspond à l'appellation de "sous-marin d'escadre". Il y aura un prototype, le KD1, nommé N°44 puis I-51, lancé en 1921 sur des plans Britanniques, et qui servit de navire école avant d'être définitivement rayé des listes en 1941. Le type KD2 ne comptera qu'une unité, le I-52, et faisait largement référence au U139 Allemand. Il fut reclassé pour l'entraînement en 1940. Les quatre unités du type KD3 suivants, en dérivaient, de même que les cinq du groupe KD3b en 1927-29. Les trois unités du type KD4 suivaient, les six du type KD6 en 1933-35, les deux KD6b en 1936, et enfin les 10 KD7 qui en étaient la version la plus aboutie n'entrèrent en service qu'en 1942-43. Le type J désignait les "Junyo Sensuikan", les "croiseurs sous-marins" proprement dits. Plus autonomes, ce furent aussi les plus vastes. Le type J1 de 1924-25 comptera 4 unités basés étroitement sur les plans de l'U-142. Suivront le J1M en 1931, J2 en 1934, les deux J3 en 1935, soit au total 8 unités. Le type KRS ( "Kirai Sensuikan") correspondait aux mouilleurs de mines, et ne comprendra que 4 unités, lancées en 1926-27. Le type A ( "Ko Gata") n'était qu'un dénomination alphabétique, mais correspondait dans les faits à de grands sous-marins de première classe disposant d'aviation embarquée. Ce furent les plus grands de la seconde guerre mondiale. Il s'agit des trois A1 ( 1939 ), puis durant la guerre, du I12 ( type A2 ) en 1943, du type AM ( navires de commandement ), comptant deux unités tardives en 1944 et 1945. Le I-351 de la classe SH ( 1944 ) et les trois de la classe STO ( 1944 ) sont de véritables monstres, atteignant le déplacement d'un croiseur léger. Le type B correspondait à la fonction d'éclaireur. Ils étaient tous équipés d'un hydravion embarqué. La classe B1 comptait 20 unités, lancés juste avant Pearl Harbour, le type B2 était un type de guerre ( 1943 ) comptant 6 unités, le type B3,( 1943 ), trois unités. Le type C correspondait à des sous-marins d'attaque spéciale à grande autonomie, embraquant souvent des sous-marins de poche type Kaiten. La classe C1 comprenait 5 unités modernes ( 1938-39 ), la classe C2 ( trois unités ) et C3 ( 3 unités ) furent construits pendant le conflit. Le type ST tardif s'inspirait largement du type XXI Allemand, et fut développé en 1944.Il s'agissait des premiers "vrais" sous-marins Japonais. Trois seront mis en service en 1944. Les unités du type D1 et D2 sont des sous-marins de transports destiné à des opérations nocturnes, notamment dans les Philippines et lancés à raison de 12 et 1 unités en 1943-44. Tous ces bâtiments correspondent à une première classe, qui n'avait rien à voir avec l'ancienneté. Etaient en seconde classe des submersibles de plus faible autonomie, à savoir les types L4 ( 9 unités ), K5 et K6 ( 20 unités ), les deux premiers entrant en service en 1936 et les 18 autres à partir de 1942. les STS étaient des sous-marins ctiers proche des type XXIII Allemands ( 10 unités en 1945 ), et les KS ( 18 unités, 1942-43 ), avaient plus d'autonomie. Les Japonais construisirent aussi de petits submersibles de transport, des types SS et YU. Ces derniers entrèrent en service en 1943-45 à raison de 26 unités, mais aucun SS sauf le HA-110 entrèrent en service peu avant l'armistice, tous les autres étant détruits en cale sèche ou en rade. Depuis 1935, le Japon avait également construit des sous-marins de poche du type A, dont une trentaine environ étaient en service en 1941. Enfin, le Japon comptait en Décembre 1941 une petite force d'anciens sous-marins de réserve, trois du type L3 et quatre du type KT, utilisés pour l'entraînement. 7 Transports d'aviation: Faisant partie de la catégorie "divers" au même titre que les mouilleurs et dragueurs de mines, les canonnières, les escorteurs, les ravitailleurs, ces unités assez imposantes avaient une importance considérable au sein de la flotte. Ils étaient construits et armés pour certains comme des croiseurs et pouvaient opérer des dizaines d'hydravions multi rôles. On trouvait en 1941 en service le Notoro, ancien pétrolier, reconverti de nouveau en 1942. La kamoi était également un pétrolier, d'origine Américaine, qui emportait et opérait 12 appareils. Mais les quatre meilleurs unités de la flotte étaient les deux de la classe Chitose ( 1936-37 ), convertis en porte-avions purs en 1942, le Mizuho ( 1938 ) et le Nisshin ( 1939 ), qui en étaient des versions améliorées. pendant la guerre d'autres transports d'aviation seront construits ( voir plus bas ). 4 Escorteurs: La marine Nippone employait 4 escorteurs seulement en 1941, ceux de la classe Shimushu. Elle en construira des centaines pendant le conflit ( voir plus bas ). Mouilleurs de mines: En dehors du vieux croiseur reconverti Tokiwa, le japon construisit un certain nombre d'unités spécialisées dans ce rôle, reconnaissables à leur haute coque: Les Shirataka, Itsukushima, Yaeyama, Sarushima, Okinoshima, Tsugaru, et ceux des classes Kamome et Nasami ( 4 unités ), et Sokuten ( 5 unités ). Dragueurs de mines: Tous les navires construits sont appelés sous le vocable "W": La classe W1 ( 4 unités ), W5 ( 2 ), W 7 ( 6 ), W13 ( 4 ), W17 ( 2 ). Chasseurs de sous-marins: Les deux premiers seront construits en 1933 ( CH1 ), le CH3 suivra, puis les deux navires de la classe CH51, et le CH53. la première série date de 1937, il s'agit des 9 CH4 identiques au CH3. Divers: Plus difficiles à classer, on compte force unités de faible tonnage, et des bâtiments amphibies uniques, car le Japon fut le premier pays à s'intéresser sérieusement à ce type de navire, bien avant les alliés, et qui leur vaudront leur grande mobilité dans le pacifique: Ils reconvertiront d'anciens cargos pour ce faire et construiront trois types de navires spécialisés en 1944-45. ( voir plus bas ). Mais dès 1935, l'armée avait commandé un navire spécial aux chantiers Nippons, ce fut le Shinshu Maru, le premier porte-avions d'assaut au monde. Un grand nombre de péniches de débarquement seront également construites, les Daihatsu, standard de l'armée, dont un millier fut construit depuis 1935. Quelques vedettes lance-torpilles étaient à l'essai, mais les Japonais n'y accorderont pas une grande importance. Il s'agissait du type 19-mètre, le prototype de la classe T1 ( 6 unités ) qui en dérivait. Le Japon utilisait également au Mandchuko et sur de nombreux fleuves, des canonnières, celles de la classe Hashidate ( 1939, 2 unités ), Atami ( 1929, 2 unités ), Fushimi ( 1939, 2 unités ), Kotaka ( une seule, 1930 ). Elle employait aussi des unités plus anciennes, Saga, Ataka, Toba, et les quatre de la classe Seta. Tonnage 1941: Porte-avions 10
Constructions de guerre:
Ainsi, les quatre bâtiments de la classe Yamato, trois entrèrent en service, deux comme cuirassés, un comme porte-avions, le Shinano. Il était prévu de construire quatre autres cuirassés plus puissants, de la classe Satsuma, et les croiseurs de bataille classe B64. Entrèrent en service pendant la guerre, le porte-avion, basé sur un croiseur ravitailleur de sous-marins, le Ryuho, puis les deux Junyo, basés sur des paquebots, le Taiho, sur un design spécifique de porte-avions lourd, les deux Chitose, sur des transports d'aviation, le Shinano, cuirassé, ( voir avant ), et surtout les Porte-avions lourds de la classe Unryu, dont trois sur six prévus entrèrent en service, l'Unryu, l'Amagi et le Katsuragi. L'Ibuki, plus léger, ne fut jamais terminé. Ils construisirent également des porte-avions d'escorte basés sur des navires civils, comme les Alliés, à savoir les trois Taiyo ( 1941-42 ), le Kaiyo ( 1943 ) et le Shinyo ( 1943 ). Quelques croiseurs furent mis en service, le dernier de la classe Katori, le Kashii, les quatre Agano, et l'Oyodo, terminé en 1943. Il est à noter que le Japon remis en service après les avoir renfloués les deux croiseurs légers Chinois qu'elle avait envoyé par le fond en 1937, le Ning Hai et le Ping Hai, qu'elle rebaptisa après réarmement en 1943, Ioshima et Yasoshima. Elle construisit peu de destroyers, mais ils étaient les plus puissants au monde. La classe Yugumo comprit 20 unités, suivie par l'unique Shimakaze, un prototype à turbines de très haute puissance, et surtout les navires de la redoutable classe Akitsuki, qui en protection et armement valait largement sur le plan naval les panzers "Tigre" alignés par les Allemands. 12 Unités furent construites. A côté de ces monstres figuraient de plus petits navires d'escorte, les Matsu et Tachibana, construits entre 1944 et 1945 à raison de 36 unités. Les sous-marins à entrer en service furent de nombreux et divers types ( voir plus haut ). Certains servirent à transporter des troupes, les SS et Yu, d'autres de petits sous-marins de poche: Il y avait les sous-marins de poche du type A, dont la série commencée en 1935 s'acheva en 1942, avec 63 exemplaires construits. Il s'attaquèrent à Pearl Harbour, au port de Sydney, à la base de Diego-Suarez à Madagascar, et certains auraient dû également couler des navires en rade de San Francisco. Il furent suivis par les types B ( 14 exemplaires ) et C ( un seul ) améliorés. Les derniers sous-marins de poche, ceux du type D ou Koryu, étaient plus lourds et 115 seront construits jusqu'en 1945. enfin, un plan d'urgence autorisa la construction de 760 unités du type Kairyu, dont 212 virent le jour avant l'armistice. Il s'agissait d'unités de défense locale, utilisées pour parer à tout débarquement sur l'archipel. Enfin, le pendant naval des Kamikazés de l'aviation se répartissaient entre les Kaiten, torpilles pilotées, dont 400 seront construites en 1944-45 et 20 d'un type amélioré; et les Shinyo, vedettes-suicides, construites à raison de 6000 unités jusqu'en septembre 1945. De nombreuses vedettes lance-torpilles furent également construites, des types T14, T23, 25, 31, 51, représentant 322 unités. De petits patrouilleurs furent aussi utilisés, des types H1, H35, H61, les 15 et 19 mètres et les 25 tonnes ( 358 unités ). Il s'agissait de petites unités de fleuve armés de mitrailleuses. La flotte amphibie Japonaise fut renforcée par la mise en service de trois types principaux de bateaux de débarquement très différents: Les T1 ( 21 unités ), et qui mettaient leurs péniches à l'eau par un système de rails sur leur plage de poupe. Il y eut aussi les types SS, 22 unités avec une proue à battants, débarquant troupes et véhicules par une rampes à travers ses portes, ce qui impliquait de l'échouer ( Comme les "Ro-Ro" alliés ). Enfin les 72 péniches de débarquement lourd de la classe T101 et 103, apparus en 1944, et qui étaient des copies des LST américains. 7 cargos furent terminés alors en chantier, en navires de débarquement sur le même modèle. Un exemple: le Settsu Maru. La flotte utilisa également des navires très spécifiques pour charger des péniches de débarquement, disposant d'une plate-forme d'envol pour une petite escadrille d'appareils, ancêtres des porte-avions d'assaut: l s'agissait de l'Akitsu Maru, du Nigistu Maru, et du Kumano Maru. Les transports d'avions ( mais capables de les opérer ) classe Yamashiro Maru et Shimane Maru n'entreront jamais en service. Par contre l'Akitsushima, développé spécifiquement pour opérer de gros hydravions ( type "Mavis" ou "Emily" - voir aéronavale ).
La flotte auxiliaire japonaise: Le japon utilisa un grand nombre de navires capturés, Britanniques, Américains et Hollandais: les destroyers HMS Thracian, USS Stewart, Banckert, ainsi que quelques patrouilleurs. Il y eut aussi 6 U-Boote, transférés ou capturés après la défaite de l'Allemagne, ainsi que deux ex-Italiens égarés dans l'océan Indien, les UIT-24 et 25. Unités supplémentaires: ( entrées en service entre décembre 1941 et septembre 1945 ): Porte-avions 15 La marine Japonaise en opérations:
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Grandes batailles: Pearl Harbor:Retour sur l'extraordinaire coup de poker de Yamamoto. Savo: La plus retentissante victoire Japonaise des îles salomons. Leyte: Le gigantesque piège des philippines. Komandorski:La bataille des îles du Commandeur; |
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Acteurs: Yamamoto. Le grand-amiral, stratège et tacticien naval d'exception... |
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Fiches: Navires de ligne:
Porte-aéronefs:
Croiseurs: -Croiseurs classe Nagara
Destroyers:
Escorteurs: -Destroyers d'escorte classe Matsu/Tachibana -Torpilleurs classe Otori -Escorteurs classe Erotofu -Escorteurs classe Ukuru -Escorteurs Type C
Submersibles: -classe K -classe A -classe B -Submersibles classe SH -Submersibles de transport
Mouilleurs de mines:
Dragueurs de mines:
Divers: -Patrouilleurs -Navires capturés |
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