Les révolutions de ce siècle,
par rapport au précédent, sont nombreuses:
Il n'y en a aucune qui parvienne à prendre l'ascendant
sur les autres, qu'il s'agisse du domaine civil ou militaire.
Dans le domaine civil, on assiste
à la disparition des des derniers voiliers de
commerce. Ils subissent une saignée en 1914-18,
puis tombent en désuétude et sont envoyés
à la casse au cours des dernières années
30.
De leur côté, les cargos à vapeur
seule prennent la succession des "mixtes",
disparus depuis les années 1890. Ils se perfectionnent,
adoptent le système de ballasts, des compartiments
de coque remplissables pour assurer leur stabilité.
Le mazout à bien entendu succédé
au charbon, d'un rapport encombrement/énergie
assez désavantagé.
Les paquebots deviennent les stars de la mer, surtout
sur la ligne transatlantique, où de véritables
palais flottants rivalisent de faste et de vitesse,
proposant à une clientèle toujours plus
huppée de prestations que l'aviation naissante
ne peut encore lui contester.
Après la seconde guerre mondiale,
le transport maritime bénéficie de la
révolution du système des conteneurs,
débouchant sur une nouvelle classe de "cargos"
de gros tonnage. Une sorte de réactivation de
ce que pratiquaient les nations Antiques avec les Amphores.
Avec la prospérité des "trente glorieuses",
le besoin en énergie nécessite l'apparition
de pétroliers et de méthaniers plus complexes
et plus vastes que jamais. Au plus fort des remaniements
géopolitiques, on conçoit des "supertankers"
de plus de 400 mètres de long. Jamais machine
plus grande et plus lourde n'à été
construite de mémoire humaine.
Le transport de passagers, subissant
la loi de l'aviation civile, et le développement
des loisirs, voit ses derniers coursiers des mers disparaître
au profit de navires de croisières qui ont plus
à voir avec des hôtels flottants qu'avec
de vrais paquebots. D'autres, les Ferry-Boats, sont
capables d'emmener la nouvelle reine des terres, la
voiture, pour de courtes distances, en utilisant le
système militaire développé des
navires de débarquement.
Le Mauretania ( 1907
) - Image Wikipedia LDD.
Dans le domaine militaire, les révolutions sont
encore plus radicales: Le Rois des mers depuis 1860,
le cuirassé, mâme rapide, voit son utilité
contestée déjà après 1918,
mais c'est en 1945 qu'il disparaît définitivement,
terrassé par deux nouvelles formes de menaces:
La guerre sous-marine et la guerre aérienne.
Le vrai roi de la seconde guerre mondiale en effet,
c'est l'avion.
Le sous-marin à quant à
lui démontré que, même déployé
en très grand nombre, il ne pouvait assurer de
blocus lorsque les industries étaient capables
de pallier son action en produisant une masse encore
plus grande d'escorteurs et de nouveaux cargos, mais
aussi -et encore- de porte-avions, capables de les repérer
efficacement du ciel.
A contrario, des succés sont enregistrés
par l'US Navy dans le pacifique, appliquant la même
recette contre les convois Nippons mal protégés.
Dans ces dernières grandes
confrontations, le principal changement est l'apparition
de la bataille aéronavale. Les navires de ligne,
de par leur vitesse, ne s'affrontent jamais, et restent
réduit à des rôles de canonnières
côtière, d'appui feu des grandes opérations
amphibies, un concept déjà testé
avec un cinglant échec lors du conflit précédent
aux Dardanelles et cette fois arrivé à
maturité: La prise d'un port n'est plus la condition
d'un débarquement de troupes, ce qui permet à
celle-ci d'arriver rapidement sur n'importe quel théâtre
d'opération. Il serait faux de dire de le concept
fut inventé dans ce siècle puisqu'il était
déjà en usage sous l'antiquité.
Durant la guerre froide, deux nouvelles
révolutions chamboulent encore les certitudes
et les concepts de la guerre navale: Le missile et le
nucléaire. Le missile, développé
à la toute fin du second conflit mondial, atteint
sa plein maturité et prouve sa pertinence, s'imposant
en faisant disparaître du coup l'arme navale classique
depuis le Moyen-âge, le canon. Le nucléaire,
de son côté, va non seulement s'imposer
comme source énergétique quasi infinie,
et révolutionner le mode de propulsion des sous-marins
comme d'unités de surface, les rendant presque
autonomes; et en tant que vecteur offensif, combiné
avec le missile, être utilisé à
toutes les sauces, depuis le missile antinavire, le
missile balistique intercontinental aux classiques charges
ASM. La "composante navale" de la dissuasion
devient indispensable grâce à la furtivité
du sous-marin moderne.
Civils avant 1914:
- Chalutiers du début
du siècle
- Cargos
- Pétroliers
- Paquebots: Le Titanic, 1906.
Les années 20 et 30:
- Le bilan maritime général
du conflit
- La reconstruction de la flotte marchande
- Les derniers cargos à voile
- Les débuts de la pêche industrielle
- Les Liners transatlantiques: L'épopée
du ruban bleu.
- La légende de l'America's Cup.
Reconstruction et trente glorieuses:
- La révolution du transport
de marchandises:
- Premiers porte-conteneurs
- Porte-conteneurs modernes
- Les vraquiers
Diversité des types:
- Les cargos spéciaux:
Frigorifiques et autres.
- Les derniers navires mixtes ( passagers/fret ): Ixion,
Transvaal, Savannah
- Les rouliers
- Les bananiers
- Les pinardiers
- Les méthaniers
- Les supertankers
Des liners aux cruisers:
- Les derniers grands paquebots
classiques: France, United
States, Chusan, Andrea Doria
- les Ferry modernes: Navires de la Viking Line.
- Les premiers paquebots de croisière ( 1970
): Oriana, Camberra, Raffaello, Queen Elisabeth II
- Les paquebots de croisières modernes: Costa
crociere, RCCL, Carnival Cruises
Expérimentations:
- Hydroptères
- hovercrafts
- NGV
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