La Royal Navy
La Marine Britannique en septembre 1939: Rule Britannia. A la veille du plus vaste conflit de l'histoire, Albion est toujours la maîtresse des 7 mers. Une prééminence auquel le monde s'est habitué depuis ses victoires sur ce qui restait de son éternelle rivale sur mer en 1805, la Marine Française. Sous le règne de la Reine Victoria, la Royal Navy fut l'instrument colonial par excellence, le moyen incontesté de faire respecter partout l'empire et l'Union Jack. Une supériorité ecrasante qui fit d'ailleurs que la France avait choisi comme les USA de tenter la voie technologique en développant submersibles et torpilleurs, et en développant des unités corsaires. Une supériorité industrielle qui s'illustrait également par des succès à l'exportation pour la construction navale Britannique: La moitié des constructions navales destiné aux pays n'ayant pas ces capacités industrielles était d'origine Britannique, et toutes les marines ( sauf la France ) avaient recours à ses chantiers et à son expertise. Par exemple, le croiseur "Eltswick Armstrong" était le grand standard international, de même que l'artillerie Britannique. Ses chantiers construisaient en masse et restaient très compétitifs. La marine Japonaise, par exemple, fit très largement appel à ses service jusque à la veille la grande guerre: Ses unités étaient soit directement ou indirectement ( plans et ingenierie ) majoritairement d'origine Grand-Bretonne. Le tonnage de la Royal Navy, bien que défini à égalité avec celui de l'US Navy depuis le traité de washington en 1922 (500 000 tonnes), est, comme en 1939, supérieur à tout autre. Elle a ferraillée ses dreadnoughts d'avant 1913, modernisé les derniers et construit des croiseurs lourds capables d'assurer des stations lointaines et des destroyers pour compléter les escadres. Dans ce dernier domaine, elle était passée maître en 1918. Elle exporte dans le monde entier ces nouveaux modèles standards, construits également sous licence dans de très nombreux pays. Comme les autres marines, presque la moitié de sa flotte date de la grande guerre. Elle est d'autre part la dernière à construire des croiseurs de bataille classiques ( Le fameux HMS Hood en 1920 ), s'il on excepte les Scharnhorst Allemands et les Dunkerque Français ultérieurs, qui sont déjà à la lisière des cuirassés rapides. L'US navy avec ses trois Alaska en 1944 paraît avoir disposé des derniers navires de ce type. Comme pour d'autres nations, elle se voit obligée de respecter les limitations de tonnage du traité de Washington, et de reconvertir trois de ses croiseurs de bataille et un de ses cuirassés en porte-avions ( Eagle, Furious, Glorious et Courageous ). Le Renown et le Repulse, datant de 1917, étaient deux autres croiseurs de bataille datant de 1917. Seul le Renown subit une refonte majeure en 1937-39. Ces trois navires étaient différents. Ses porte-avions sont assez divers et anciens: En dehors de l'Ark Royal, flambant neuf en 1939, elle met en ligne des navires âgés de vingt ans: Les Furious, Glorious et Courageous sont issus de croiseurs de bataille légers de 1917. Le Furious était déjà un porte-avion en 1918, le premier qui fut opérationnel dans le monde. Ils ont l'avantage d'être très rapides et de s'insérer naturellement dans les escadres, contrairement aux transports d'aviations et autres PA basés sur des navires civils reconvertis, souvent plus lents et relégués à l'escorte. C'est d'ailleurs la raison qui fit préférer les paquebots, traditionnellement plus puissants, pour ce genre de transformation. Ce fut d'ailleurs le cas de l'Argus (1916), qui était en réserve en 1939, ainsi que d'autres qui furent rayés des listes dans les années trente. L'Eagle (1919) eut une vie mouvementée, puisqu'il s'agissait au départ d'un dreadnought commandé par le Chili. Il fut réquisitionné d'office, alors en achêvement, et mis en servicve sous le nom de HMS Canada, avant d'être transformé en porte-avions. Le HMS Hermès (1920) fut le premier porte-avions spécialement conçu dans ce but par la Royal Navy, partageant ce privilège avec le Hosho Japonais. Sur le plan des cuirassés, les 5 dreadnoughts de la classe Queen Elisabeth dataient du début de la première guerre mondiale, et ceux de la classe Revenge, de la fin du conflit. Ils étaient armés en standard de 8 pièces de 381 mm et furent modernisés dans les années 20, puis encore dans les années 30, trois des Queen Elisabeth étant complètement reconstruits, s'affichant comme des unités modernes. Les Revenge reçurent en revanche peu de modifications. En 1925 deux nouveaux cuirassés furent construits: Le Nelson et le Rodney, avec leur caractéristique artillerie toute à l'avant. Suite au traité de Washington, il n'y en eut aucun programmé avant 1932. Ce plan prévoyait d'ailleurs la construction de 5 premiers cuirassés "Washington" de 40 000 tonnes (King Georges V) et 5 autres de 46 000 tonnes pour 1944-46, alors même que l'Axe se préparait à mettre en service des bâtiment dépassant allégrement les limites du traité, de 50 000 à 65 000 tonnes. En matière de croiseurs, la Grande-Bretagne en avait construit près de 50 entre 1914 et 1922. De cette force, on conserva ceux de 1917, pour la plupart de petits bâtiments de 5000 tonnes et moins, qui furent modernisés et armés souvent comme navires d'escorte et de défense AA. Les Cavendish de 1920 furent surclassés par les croiseurs lourds "Washington" standard, à savoir, "10 000 tonnes, 8-8" ( huit pièces de 8 inches/203 mm). ce furent les "County", divisés en trois classes, énormes, spacieux, avec leurs trois cheminées caractéristiques des navires des années 20-30. Le York et l'Exeter étaient également deux "lourds" mais plus modestes, car conçus pour pallier au principal défaut des County, leur coût prohibitif. Les Southampton en revanche étaient plus modernes (1934-38) et succédaient à une longue série de croiseurs "légers", armés en standard de pièces de 152 mm. Aucun autre croiseur lourd ne sera construit après l'Exeter, s'il on excepte les deux Edinburgh de 1938, des Southampton agrandis arrivant à 13 000 tonnes, mais dotés toujours de pièces de 152 mm. En matière de submersibles, la Grande-Bretagne avait connu quelques errements et ses recherches à la fin de 1918, aboutirent à ce concept de croiseur-submersible très en vogue dans les années 20, basé sur l'étude des derniers grands modèles océaniques Allemands. Les Français construisirent le Surcouf, les Américains l'Argonaut, les Japonais le type J, et les Britanniques le XI, largement capable d'affronter un destroyer avec ses deux tourelles doubles de 152 mm. Ce dernier mérite d'être signalé ici, car il ne participa pas à la grande guerre, étant terminé en 1924, ni à la seconde, puisqu'il fut démoli en 1937. En revanche, les trois Thames étaient d'un type dérivé plus raisonnable et participèrent au conflit. Vers la fin des années trente, les submersibles océaniques construits en série étaient bien plus modestes. Nomenclature pour 1939: -12 Cuirassés:
-6 porte-avions: HMS Hermes, HMS Eagle, HMS Furious, Classe Courageous (2), HMS Ark Royal, 4 en construction.
-109 Divers:
Navires de ligne 15 Constructions de guerre:
Comme on peut le constater dans les tables ci-dessous, la construction de destroyers, moyen toujours efficace de protection des convois comme à d'autres rôles, n'a pas été négligé et vaut le niveau atteint pendant la grande guerre: En 5 ans, il à été produit plus de destroyers qu'entre 1917 et 1939. On observera également le nombre relativement limité de porte-avions construits par rapport à l'US Navy. Les choix se portent sur des bâtiments moyens à mi-chemin entre les énormes Essex et les porte-avions rapides classe Independence. Les "Empire" sont des navires mixtes convertis d'après les coques des transports de pondéreux ( céréales et autres ), et n'embarquent que 3 ou 4 appareils, tant leur piste est courte et leur hangar limité. Les cuirassés en construction qui suivaient les King Georges V, étaient des versions améliorées de ces derniers, la classe Lion, comptant 4 unités armées de 3 tourelles triples de 406 mm, le grand standard de l'époque. Seulement deux furent mis en chantier en 1939, et annulés peu après du fait de la considération d'autres priorités. Le troisième était le HMS Vanguard, conçu pour utiliser les tourelles de 381 mm des Courageous et Glorious convertis en porte-avions, pour le théatre extrême-oriental. Lancé en Novembre 1944, il entra en service en août 1946, trop tard pour participer aux hostilités. Les porte-avions lourds en construction étaient ceux de la classe Eagle (mis sur cale en 1942-44), dont la construction souffrit de retards et qui ne seront achevés que dans les années 50 pour deux d'entre eux. Trois porte-avions moyens de la classe Colossus entrèrent en service en 1946, et 6 autres étaient en construction de la classe Majestic, achevés après-guerre, de même que les 4 de la classe Centaur ( sur 8 entamés ). Ils firent le bonheur des marines cherchant un porte-aéronef à prix modique durant la guerre froide. Peu de porte-avions d'escorte furent "construits" par la Grande-Bretagne ( en fait il s'agit de reconversions ). Parmi les croiseurs, les Dido et Bellona étaient des navires antiaériens très proche dans l'idée des Américains. Ils se montrèrent relativement décevants en opérations, précisément du fait de cette artillerie ni antinavire ni franchement antiaérienne. Les AtlantaSwiftsure et Fiji étaient dérivés des Southampton, de même que les Tiger. Ses destroyers d'escorte furent moins nombreux que les "DE" et "GMT" Américains. Les frégates classe River étaient d'excellentes unités pour la lutte ASM. Les corvettes ASM de la célébrissime classe Flower reprenaient le nom des fameux navires d'escorte de la grande guerre. Ils étaient construits dans des chantiers civils et d'ailleurs manoeuvrés souvent par des équipages civils encadrés par quelques officiers de la RN. Ils étaient d'une grande solidité et fiabilité et enregistrèrent de nombreux succès contre les U-Bootes. Au titre des vedettes lance-torpiles, moins nombreuses que leurs équivalentes Américaines, elles étaient plus massives, surtout les énormes "Fairmile D" , restées célèbres. Un grand nombre des "canonnières" légères construites formaient d'ailleurs de très valables unités ASM côtières. Les reconstructions de navires amphibies étaient souvent une opérations longue ( plusieurs mois ), et apportant de profondes modifications - postes de directions de tir et DCA, nombreux radeaux, râteliers pour péniches de débarquement, plaques blindées... Certains de ces cargos d'assaut se virent équipés de portes battantes à l'avant, comme les LSD ou "Ro-Ro" Américains. Les LCA étaient les fameuses péniches d'assaut standard, de celles qui débarquèrent en masse en Normandie, débarquées des transports. Un certain nombre de péniches plus importantes ( transport de chars et de troupes ) servaient aussi d'appui-feu pour l'infanterie et pour la défense anti-aérienne sur la plage du débarquement, une leçon appliquée également par les Américains sur le front du pacifique. Les deux monitors de la classe Roberts étaient en droite ligne inspirés de ceux de 1918, conçus d'ailleurs pour remplacer les deux Marshal Soult vieillissants. Ils étaient équipés des 381 mm provenant précisément de ces derniers. Ces cuirassés frisaient les 10 000 tonnes. Les conversions de paquebots en croiseurs auxiliaires était une vieille pratique remontrant à la guerre de crimée, puisque ces navires étaient rapides par nature et pouvaient recevoir des pièces de 152 mm réformées, entre 8 et 6, ainsi qu'une DCA conséquente et en même temps transporter troupes et matériel. Le Rawalpindi est resté célèbre pour son sacrifice face aux croiseurs de bataille Allemands Scharnhorst et Gneisenau, sauvant son convoi. La plupart des grands Liners célèbres furent réquisitionnés, rééquipés, repeints en gris ou camouflés. Les CAM-ships ne figurent pas dans cette liste, et pourtant ils eurent un rôle très important dans la défense des convois: Il s'agissait de cargos d'escorte modestes dotés d'une catapulte avec un seul appareil, souvent un chasseur Hurricane ou un bombardier Fairey Fulmar, afin soit de fournir une reconnaissance contre les U-Boote ( facilement visibles des airs ), soit d'abbattre des bombardiers à long rayon d'action Focke-Wulf 200 qui patrouillaient dans l'Atlantique. Une centaine de CAM-ships furent ainsi opérationnels jusqu'en 1943, lorsque le nombre de porte-avions d'escorte fut largement suffisant pour assurer ce rôle. Ces appareils n'avaient pas de flotteurs ( ni de trains d'atterissage ), le pilote sautant en parachute après usage... De même, les cargos et navires de transport standard construits en masse ( Forts, Parks, Empire, etc... ) ne sont pas comptabilisés ici, alors même que beaucoup furent, comme les Victory-Ships, appelation Britannique des Liberty Ships, armés de pièces antiaériennes, avec directeurs de tir, utilisés comme transports de chalands et péniches de débarquement, recevant souvent des protections métalliques et radeaux de survies tout en étant peints en gris ou plus rarement camouflés. Les reconversions ne sont pas comptabilisées dans le décompte final, même si elles sont signalées. De même, les nombreux navires de provenance Américaine transférés selon l'accord de location ( Lend-lease ), ne sont pas comptabilisés. En revanche les unités construites dans le Commonwealth le sont. ( Canada, Inde, Nouvelle-Zélande, Australie. ). Les navires utilisés par ces marines ont étés nombreux, mais il ne font pas partie à proprement parler de la "Home fleet", définition métropolitaine de la Royal Navy. Ces prêts de navires ont étés considérables: Ils ne concernent aucun bâtiment majeur, mais des porte-avions d'escorte du type Bogue et dérivés (38); 50 destroyers anciens utilisés pour l'escorte, les "four-pipers" destroyers Flush-deck construits en masse dans les années 1917-19; 9 submersibles également déclassés, 78 DE ( destroyers d'escorte ), et 21 frégates classe Tacoma, 23 dragueurs de mines type Auk, 80 VLT, et plus de 3000 navires de débarquement. -5 Cuirassés rapides: -37 porte-avions: -35 Croiseurs: -218 Destroyers: -86 Destroyers d'escorte: -205 Submersibles: -37 Avisos: -195 Frégates: -309 Corvettes: -280 Dragueurs de mines: -2160 Navires légers: -1187 Canonnières légères Fairmile type A (11),
Fairmile type B (672), HDML (495), Canonnières Denny SGB (9). -278 Divers: -536 Conversions: Tonnage 1939-45: Navires de ligne 5
En juillet, après la suvenance de la capitulation Française, Chrurchill sait que Hitler va rechercher à envahir l'Angleterre, et pour cela n'hésitera pas à capturer la flotte Française encore intacte, malgrés les conditions d'armistice. C'est la pénible opération "catapult", pendant laquelle Mers-el-Kébir est attaquée et les navires Français en rade coulés ou endommagés par les tirs de l'amiral Sommerville, de même que d'autres ports de la côte Africaine ou sont réfugiées les unités Françaises majeures. Les conséquences en seront multiples, dont la forte résistance de l'empire Français fidèle à Vichy jusqu'en 1943. Le 8 juillet à lieu l'engagement de Punta Stilo, indécis. Le 25 septembre, c'est l'attaque combinée des Britanniques et FNFL contre Dakar, qui échoue. Le 11 novembre, la Fleet air arm lance un assault d'envergure contre la base navale de Tarente, immobilisant pour des mois les unités Italiennes. Autour de Malte, en janvier 1941, les Britanniques subissent les attaques de la Luftwaffe, perdant le Southampton. L'illustrious sera pris à partie presque quotidiennement par les Stukas. La RN effectue des raids de bombardements contre les villes côtières Italiennes. La nuit du 25 mars voit la destruction du HMS York par des vedettes Italiennes X-MAS. Deux jours plus tard commence la bataille du cap Matapan, un grand succés de la RN qui envoie par le fond trois croiseurs lourds Italiens. Le 16 avril en pleine nuit, les Britanniques attaquent un convoi Italien au large de Kerkenna et coulent cargos et escorteurs. En mai 1941, c'est la première sortie opérationnelle du Bismarck, la bête noire de Churchill. La traque coûte aux Britanniques le Hood et le Prince of Wales ( gravement endommagé ), mais c'est un vieux biplan Sworfish qui vient à bout du géant en endommageant son gouvernail. La moitié de la Home Fleet ne sera pas de trop pour le couler. Dans le même temps, c'est l'enfer en Crête: Les Britanniques perdent l'Ajax, puis le Fiji et Gloucester. Le porte-avions Formidable sera lui aussi victime des Stukas, immobilisé pour réparations pendant plus d'un an aux USA. De nombreux destroyers seront également coulés, de même que le Perth, le Calcutta. Le 13 Novembre, le porte-avions Ark Royal est coulé. La campagne d'afrique du Nord continue à mobiliser la Royal Navy. Le 24 novembre, un U-boote coule le Barham. Au large de l'australie, le Sydney de la RAN est coulé par le corsaire Allemand Atlantis. Le 7 décembre, la donne mondiale change du tout au tout: Le troisième pilier de l'axe, le Japon, frappe spectaculairement les USA qui entrent alors dans le conflit. Les pertes enregistrées se révèlent très vite catastrophiques sur le front extrême Oriental, et obligent les Britanniques à envoyer sur place pour défendre Singapour et les portes de l'Inde, le Prince of Wales et le Repulse, tous deux envoyés par le fond à leur arrivée par des appareils de l'aéronavale Nippone. Le 17 décembre a lieu la première Bataille de la Grande Syrte: Il s'agit de l'attaque d'un convoi italien vers l'Afrique du Nord, escorté par la moitié de la flotte. Les combats sont indécis. Le 27 février, c'est la Bataille de la mer de Java, comprenant des Hollandais, des Britanniques et des Américains (force ABDA), et une nouvelle défaite face aux Japonais. Le 1er mars, le Perth rescapé de la méditerranné est détruit par la flotte Nippone. La Seconde bataille de la grande Syrte aura lieu les 22-23 mars 1942. Le convoi Britannique pour Malte qui subit depuis des semaines un terrible "Blitz" est pris à partie et anéanti par les Italo-Allemands. Aux Philippines, le Dorsetshire et le Cornwall seront coulés par l'aviation Japonaise le 5 mai. En méditerrannée, La valette, tout comme Malte, subit les attaques des Stukas. Les projets d'attaques de l'axe contre Gibraltar échouent. En revanche les Italiens vont avoir quelques succés spectaculaires dans des opérations commando avec des unités légères: Le Queen Elisabeth et le Valiant, ainsi qu'un pétrolier ravitailleur sont coulés dans la rade d'Alexandrie. Des commandos Britanniques feront de même dans le pacifique contre les Japonais. Au large de Ceylan, les Britanniques perdent le porte-avions Hermès le 9 avril. En baltique, les U-bootes causent des ravages aux convois vers la Russie: Le HMS Edinburgh, entre autres, est coulé le 2 mai. Le 15 juin, la Bataille de Pantelleria ( méditerranée ) à lieu, avec des pertes similaires des côtés Anglais et Italiens. En août 1942, les Britanniques tentent un nouveau passage en force pour ravitailler Malte. L'escadre est attaquée sans relâche mais quelques cargos parviennent à décharger leur précieux matériel. Les croiseurs Kenya et Nigeria seront gravement touchés, le Manchester et le Cairo coulés. C'est l'un des derniers affrontements navals majeurs en méditerranée. Le reste du conflit pour les Britanniques se mènera surtout en baltique et dans l'Atlantique, et seront également mobilisés en extrême-orient où la reconquête commence en 1943. Les grandes batailles (aéro)navales se mènent maintenant sur le front du pacifique. |
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Actions: Singapour: Retour sur le drame de la "force Z" Atlantique sud: La bataille du Rio de la Plata Le raid de Dieppe: Bain de sang et répétition générale pour le "D-Day"... L'attaque de Tarente: Le Pearl Harbor des Italiens |
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Acteurs: Sommerville. Le brillant et bouillant tacticien de la mer du Nord, bourreau du Bismarck Tom "Thumb" Philips, "Tom Pouce", adoré de ses homme, l'amiral malheureux de la force Z. Cunningham: Le grand héros de la guerre: Celui qui sauva Suez et l'empire. Burrough, l'homme de l'opération "Pedestal" qui sauva malte. |
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Fiches: Croiseurs de bataille: -HMS
Hood Cuirassés:
-classe Queen Elisabeth -Monitors classe Roberts Porte-avions: -classe
Illustrious -HMS
Audacity Croiseurs: -classe
"County" Destroyers: -classe
"Tribal" -classe
E-F Submersibles -classe
L Frégates:
classe River Avisos: -classe Bridgewater Corvettes: -classe Kingfisher Mouilleurs de mines: -classe Halcyon Divers: -Chalutiers armés Ravitailleurs: -HMS Medway Navires-Atelier: -HMS Resource
-CAM-Ships -Q-ships -Croiseurs auxiliaires- Escorteurs antiaériens -Batteries antiaériennes côtières -Chasseurs de mines magnétiques -Mouilleurs de mines auxiliaires -Yachts armés -Transports d'assaut armés -LSD ( Grands ) Aviation
navale:
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