Le navire Magnétohydrodynamique
Yamato 1 de Mitsubishi (1990) - Img Wiki LDD
La question est simple: La mer a
t'elle un avenir pour l'homme et réciproquement?
Fantastique réservoir du gaz carbonique naturel
( Culcanologie, incndies ) et artificiel ( né
de la révolution industrielle ), ayant différé
le réchauffement climatique comme un avertissement
a corriger nos erreurs pendant qu'il est encore temps,
la mer est aussi un vivier en péril.
La Pêche :
Du fait de la surpopulation,
et de l'effet combiné de la pauvreté et
d'un système économique qui contraint
les pêcheurs de nombreux pays du sud à
de la rentabilité pour survivre, la surpêche
et la disparition progressive des espèces sont
des maux incontournables. Seuls les pays dits "riches"
doivent avoir la volonté, car ils en ont les
moyens, de développer les fermes aquacoles "de
qualité", et au consommateur de s'efforcer
à ne pas y voir une simple tentative d'adapter
le système "poulet en batterie" de
notre industrie agroalimentaire... La cause défendue
est celle de la sauvegarde des espèces marines
autrefois librement pêchées, aujourd'hui
en voie de disparition.
Ressources exploitables
: La mer, nouvel eldorado?
Depuis les années 70, des études et expériences
de vie sous la mer et de recherches plus ou moins fantaisistes
de l'exploitation de ce milieu sont régulièrement
évoquées. Ou "étaient"
devrait-on dire car on n'entend plus parler de ces recherches.
Il est vrai qu'en dehors des station pétrolières
qui bénéficient de crédits à
la hauteur des bénéfices qu'elles escomptent,
les expérimentations sous-marines classiques
ont aussi peu de considération pour le grand
public, voir moins, que la conquête spatiale.
Pourtant, l'expression revient souvent, la terre contient
encore les 3/4 de sa surface inexplorés. L'exploitation
des nodules polymétalliques, le long des dorsales
océaniques est l'un des nombreux chantier auxquels
aucun groupe ne s'est jamais attelé. De même,
l'exploitation de gisements de méthane, présent
en de très vaste quantités en "poches"
sous la vase des plaines abyssales, maintenu prisonnier
par le froid et la pression, mais qui n'attendrait qu'une
chiquenaude de réchauffement des courants sous-marins,
déjà en cours ( voir "el niño"
), pour remonter alors par millions de tonnes à
la surface, faisant passer le "petit" réchauffement
global de 5 à plus de 15°c, avec un effet
boule de neige sur le reste des réserves de méthane
et au final, l'apocalypse. Les énergies renouvelables,
qui nous épargneraient tant de questionnements
de de mauvaise conscience, existent déjà
en partie en exploitant la mer: Les usines marémotrices,
celles utilisant le courants marins. On imaginait en
1980 qu'avant la fin du siècle on construiraient
de gigantesques turbines sous-marines en profondeur,
exploitant la puissance du Gulf Stream. Jusqu'ici, un
projet aussi réaliste qu'une mine sur la Lune.
Transports : Le
transport naval classique à pour lui l'avantage
du volume exceptionnel. La vitesse, son principal défaut,
n'est pas surmontable pour la grand majorité
des marchandises: Tout est question de rentabilité
à la tonne transportée. Construire un
catamaran géant à turbines nucléaires
pouvait faire augurer théoriquement de vitesses
avoisinant les 60 à 70 Km/h, mais le passager
restera toujours plus rentable qu'une marchandise lambda.
Question de coût qui limite simplement le progrès
à des recherches de moteurs plus économiques
et efficaces. Diesel-électrique, et bientôt,
après l'échec du nucléaire du fait
de sa production de déchets radioactifs instockables,
et chers à retraiter, la fusion froide d'hydrogène.
Il ne devrait donc y avoir de navire utilisant des piles
à fusion en lieu et place de leurs lointains
dérivés du moteur à explosion,
utilisant les dernières réserves d'énergies
fossiles, que dans les années 2030-2050, lorsque
les réacteurs thermonucléaires auront
une ancienneté valable, gage de fiabilité
en usage terrestre, et grâce au progrès
de la miniaturisation, notamment les nanotechnologies.
Le transport de marchandises
:
Pourrait-on améliorer
la vitesse, la taille, la capacité d'emport et
la rentabilité des porte-conteneurs plus qu'actuellement?.
Le simple fait de parler de porte-conteneurs restreint
la vison à un court terme peu imaginatif. Comment
améliorer le transport naval de marchandises?:
Le système des conteneurs avait par son principe,
diminué par cinq les délais et la complexité
de la manutention, autrefois adaptée à
chaque levage au type de fret à débarquer.
Un bénéfice qui se mettait en rapport
avec les chemins de fer et les poids-lourds, et qui
rendaient la chaîne de transport très efficace.
Cette grande rationalisation du transport pourrait encore
être améliorée par un système
hybride entre les ferries et les porte-conteneurs actuels:
Supprimer les grues de levage en pratiquant un flux-tendu,
les conteneurs étant directement déchargés
sur les rails, le navire s'ouvrant à l'avant.
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