Créez avec ce "tuto" 
                            un navire simple, moderne, design (voilier de course) 
                            et un paquebot (ancien, plus complexe).
                          
                            A- Introduction :
                          Le dessin vectoriel est relativement récent 
                            est s'est imposé lorsque l'on se rendit compte 
                            du poids des images numériques, classiquement 
                            composées de pixels, "figés" 
                            par nature. Toutes les images que l'on voit, à 
                            l'écran comme sur un imprimé sont constituées 
                            de micropoints. Reste que les bases divergent, notamment 
                            pour la couleur: A l'écran, la lumière 
                            est décomposée par soustraction rouge-vert-bleu 
                            (RVB), les trois ajoutés donnant le blanc. 
                            C'est la base du spectre lumineux, que l'on retrouve 
                            également dans la lumière des étoiles. 
                            Le néant est noir, par définition: Là 
                            ou il n'y a ni énergie, et donc ni chaleur, 
                            et encore moins lumière: C'est la concentration 
                            de "matière" lumineuse qui amène 
                            le blanc. 
                          Sur du papier, la matière, l'encre à 
                            étée déposée en micropoint 
                            plus ou moins fins selon la qualité de l'imprimante 
                            ou de la presse rotative ou autre d'imprimerie, par 
                            ajout, intersection ou juxtaposition calculée 
                            de cyan-magenta-jaune-noir. Les couleurs "primaires", 
                            rouge, bleu, jaune, et le noir, "neutre", 
                            le blanc étant exclu car étant la couleur 
                            du support: les nuances blanches s'obtiennent donc 
                            par soustraction, laissant le blanc d'origine apparaître 
                            et contrairement à l'espace, les matières 
                            solides colorées mélangent leurs pigments 
                            et finissent par constituer en ensemble foncé: 
                            On "salit" toujours le blanc, qui est la 
                            couleur originelle, par défaut.
                          Le dessin vectoriel est né de l'idée 
                            que tous les points qui constituent une image, les 
                            "pixels", ont une couleur et une position 
                            respective, que doit calculer l'ordinateur à 
                            chque fois pour la restituer, ligne par ligne. C'est 
                            la base des formats informatiques, des TIFF, Bitmap, 
                            qui sont les plus répandus, mais également 
                            bien d'autres, comme les PNG, Brut, ou Pdf... Chacun 
                            apporte ses spécificités en matière 
                            de compacité et de netteté ou de respect 
                            de l'image. Les moins "respectueux" de l'image 
                            respective - toutes proportions gardées - sont 
                            les fameux formats compressés propres à 
                            internet, Gif et Jpeg. Tous deux calculent les lignes 
                            de couleurs en simplifiant le nombre de nuances, donc 
                            le nombre de points différents à enregistrer. 
                            Par ailleurs chaque image est composée d'un 
                            certain nombre de pixels, que l'on définit 
                            selon une "linéature": Le nombre 
                            de points sur une ligne très fine de 2, 54 
                            cm. ( 1 pouce, ou "Inch" ). 
                          Les formats "écran" sont invariablement 
                            de 72 DPI, les formats imprimés variant de 
                            150 à 5000 DPI ( Dot Per Inch ) selon leur 
                            qualité. Le dessin vectoriel fut une nouvelle 
                            manière d'aborder les dessins et volumes graphiques, 
                            simples, dont les couleurs étaient unies: Plutôt 
                            que de calculer chaque point dans un ensemble donné, 
                            on allait calculer simplement la position des points 
                            qui délimitaient la forme. Les points à 
                            l'intérieur n'existaient donc plus car l'ordinateur 
                            savait que dans l'intervalle des quelques points qui 
                            définissaient cette forme, tous avaient exactement 
                            la même couleur. Le nombre d'information à 
                            retenir et traiter devenait du coup bien moins élevé: 
                            Les quelques points de délimitation de la forme 
                            et la couleur de remplissage. Mais avec l'augmentation 
                            de puissance des ordinateurs et la complexification 
                            des applications, les "formes" simples ont 
                            étées combinées avec des variantes 
                            et des effets de plus en plus complexes, jusqu'à 
                            arriver aux outils actuels, qui permettent de réaliser 
                            à peu près tout ce qu'un pinceau pourrait 
                            faire, avec les avantages propres au numérique, 
                            notamment la possibilité de rectifier une erreur 
                            ou de réutiliser, de dupliquer une forme ou 
                            des éléments. Le numérique vectoriel 
                            introduit la virtualité dans la création, 
                            et donc un niveau de souplesse jamais atteint.
                          Pour terminer je dirais un mot sur le matériel: 
                            Nous avons ici évoqué les principes 
                            mais l'outil à également son importance. 
                            La plupart des infographiste utilisaient encore jusqu'il 
                            y a peu, exclusivement des ordinateurs de marque Macintosh 
                            pour leur travail, à tel point que les logiciels 
                            dédiés étaient tous uniquement 
                            développés pour cette plate-forme. Les 
                            raisons sont à peu près les mêmes 
                            que celles qui pousent un chauffeur de taxi à 
                            préférer Mercedes à Fiat pour 
                            son travail: Le confort d'utilisation, le design, 
                            la fiabilité, et l'image de marque, le standing. 
                            Les Macintosh ne sont pas spécialement bon 
                            marché, et le design est une "cerise sur 
                            le gâteau" relativement récente 
                            das cette marque, mais elle à toujours fait 
                            appel aux meilleurs assemblages et aux meilleures 
                            provenances, avec un système réputé 
                            fiable. Les PC, à qui ont colle une image de 
                            "sacs à bugs" depuis longtemps, ne 
                            sont q'une autre façon d'appréhender 
                            l'informatique, puisque par définition bon 
                            marché, mais en contrepartie demandant une 
                            bonne dose de patiente et de connaissances pour le 
                            commun des mortels. 
                          Les conflits de périphériques, d'applications, 
                            la facilité à pouvoir accéder 
                            à tous les fichiers de fonctionnement de l'ordinateur 
                            fait qu'ils sont une mine d'or pour les "bricoleurs" 
                            ( en vieux jargon d'informaticien les "bidouilleurs" 
                            ), et dépanneurs, et une source d'emploi non 
                            négligeable. Mais à ceux qui ne veulent 
                            pas mettre rapidement le nez dans les problèmes 
                            informatiques ( qui sont parfois fort complexes, et 
                            font réfléchir, avis à ceux qui 
                            pensent encore que les ordinateurs abrutissent, car 
                            il y a mille et une manière d'arriver à 
                            la solution voulue ), il reste possible d'acheter 
                            un plus coûteux "mac", ou de faire 
                            appel à de "bons" assembleurs, qui 
                            ne sont pas légion, et d'installer Linux, très 
                            abordable et hyper-fiable, mais très limité 
                            concernant la compatibilité avec 95% des logiciels 
                            conçus pour Windows. J'exagère bien 
                            entendu, les derniers Windows sont tout de même 
                            plus fiables. Mais le principe reste valable.
                          Concernant la puissance de votre outil, l'image est, 
                            il faut le savoir, la plus gourmande en calcul, dès 
                            que l'on devient exigeant, et c'est notre cas. Sans 
                            aller jusqu'à un film d'animation ( demandez 
                            pour voir aux petits gars d'ILM, Pixar, ou Dreamworks 
                            s'ils utilisent des PC d'occasion, ils en auront mal 
                            aux cuisses... ), même le vectoriel exige de 
                            puissantes machines ( 1 Ghz pour la vitesse d'horloge 
                            du processeur, 256 Mo de mémoire vive et au 
                            moins un bon giga d'espace disque réservé 
                            ), et même dans ce cas la durée de certains 
                            calculs pourra excéder 30 secondes... Un écran, 
                            suffisamment grand, pour ceux qui ont les moyens un 
                            TFT, pour les autres un CRT ( Plat - ou à lampe 
                            ). C'est aussi une question de place et de design. 
                            Mais pour le reste la qualité est à 
                            peu près similaire. La taille idéale, 
                            la plus grande possible. La plus grande partie des 
                            PC familiaux sont dotés d'écrans de 
                            14-16 pouces ( en diagonale ), plus rarement 17. Peu 
                            savent que la vitesse de balayage et la taille de 
                            l'écran, de même que la résolution 
                            choisie ont un impact direct sur leur santé: 
                            Une attention prolongée ( trop près 
                            de l'écran qui plus est ), sur un petit écran 
                            avec une haute résolution ( 1280 x 1024 pixels 
                            par exemple ) leur colleront une migraine carabinée 
                            en moins de temps qu'il ne faut pour le taper.
                          Cette haute résolution est cependant un confort 
                            d'utilisation sur un logiciel comme Illustrator, et 
                            la plupart des logiciels graphiques d'ailleurs, qui 
                            doivent concilier dans un même écran 
                            de nombreuses boîtes à outils et fenêtres 
                            d'options, d'information ou de réglages, sans 
                            compter la place réservée au dessin 
                            lui-même... Souvent c'est l'embouteillage, et 
                            sur un petit écran, avec un résolution 
                            basse ( 800 par 600 pixels par exemple ), ce sont 
                            les nerfs qui craquent à force de déplacer 
                            les fenêtres et boîtes qui encombrent 
                            le dessin... Les infographistes "pros" sont 
                            ainsi les seuls à posséder des "monstres" 
                            de 19 à 24 pouces, sans compter ceux qui travaillent 
                            sur deux écrans couplés ( comme les 
                            infographistes 3D ). Pour ces derniers, prévoyez 
                            une remorque!. La solution intermédiaire est 
                            bien sûr un 19 ou 20 pouces, pas ruineux, mais 
                            permettant avec une résolution raisonnable 
                            de pouvoir travailler correctement, et à l'usage 
                            s'avère confortable pour tout le reste...
                          Je n'ai pas de remarques particulières concernant 
                            le clavier, sinon que les touches de raccourcis et 
                            de combinaison sont à la longue très 
                            utilisées par les infographistes, qui finissent 
                            par délaisser quelque peu la souris pour pianoter 
                            rapidement en bons informaticiens, leurs effets et 
                            leurs commandes. Le clavier ne devra pas être 
                            trop vieux pour que les touches répondent correctement 
                            à vos sollicitations. Je dirai également 
                            juste un mot sur les liquides en tout genre -en dehors 
                            de l'eau plate - que l'on peut boire devant l'écran 
                            ( et je ne parle pas du pop-corn! ). Dans le cas où 
                            par inadvertance il venait à se répandre 
                            sur le clavier, de par la sainte loi de Saint Newton, 
                            celui-ci viendrait définitivement se répandre 
                            au fond et "griller" la base magnétique 
                            des touches. Vous n'aurez plus qu'à en racheter 
                            un autre. On vous l'à déjà dit? 
                            Mais ne croyez pas que ça "n'arrive qu'aux 
                            autres...".
                          Pour finir, un mot la souris. Avant qu'elle soit 
                            inventée à la fin des années 
                            80, le dessin numérique était limité 
                            aux touches directionnelles... Autant dire basique 
                            à l'excés. La souris comme prolongement 
                            de la main à considérablement simplifié 
                            l'approche avec l'outil informatique, par son côté 
                            "ludique", infantin, instinctif. Alors à 
                            ceux qui sont "d'une autre génération", 
                            et aux "seniors", ne vous étonnez 
                            pas de vous étonner de la débrouillardise 
                            ( au moins sur ce plan-là ) de vos bouts de 
                            chou... Une bonne soris d'informaticien, c'est une 
                            souris précise. Cela met de côté 
                            dés le départ les souris classiques 
                            "à boule". Pourquoi? parce que ladite 
                            boule n'est pas parfaite, et qu'elle se déplace 
                            sur des plots en plastiques qui ont la fâcheuse 
                            tendance à faire des pelotes avec tout ce que 
                            votre bureau compte de poussières, fils et 
                            fibres en tous genres... Donc lorsque ladite souris 
                            n'est pas régulièrement dépoussiérée 
                            dans ses entrailles, votre curseur aura tendance à 
                            faire des arabesques non désirées ou 
                            de se bloquer à tout bout de champ. Si en sus 
                            vous êtes dans le cas du petit écran 
                            à basse résolution, évitez de 
                            boire du café!!!
                            La souris idéale est en fait une souris à 
                            boule neuve et qui reste impeccable, ou, plus souvent, 
                            une souris optique. Le laser est précis et 
                            ne souffre pas de la poussière, sauf celle 
                            qui pourrait s'introduire dans le corps du malheureux 
                            muscélidé. Quant aux souris sans fil, 
                            elles tiennent plus du confort et du gadget que d'un 
                            réel apport dans la précision du dessin. 
                            Je dirais seulement que ce genre d'appareillage est 
                            relativement lourd et qu'une souris lourde est infiniment 
                            plus malcommode à manipuler qu'un pinceau: 
                            Essayez de peindre avec un fer à repasser... 
                          
                          Le support utilisé revêt une importance 
                            également: Les souples tapis de souris sont 
                            optimisés en principe pour les souris à 
                            boule. Les tapis de souris optiques sont optimisés 
                            également, mais rien ne vaut une simple feuille 
                            de papier, lisse, mais avec un minimum de grain: Elle 
                            doit être mate. Un laser sur une feuille brillante, 
                            et votre curseur à l'écran risque de 
                            vous surprendre!...
                            
                            B-Bases du dessin :
                          Pour les bases du dessin vectoriel, les courbes de 
                            bézier ( et oui, les littéraires ne 
                            sont pas à la fête aujourd'hui mais rassurez 
                            vous pour ceux qui sont dans ce cas, moi non plus 
                            je n'était pas un matheux... ). Ces fameuses 
                            courbes, qui ne sont pas une spécialité 
                            locale de la ville de Bézier, ni un labsus 
                            à base érotico-esthétique, sont 
                            tout simplement des courbes exponentielles : pas de 
                            demi-cercle à priori, telles celles que vous 
                            feriez avec un "perroquet" et un crayon 
                            ( voir le premier tuto ). En somme ce sont toutes 
                            les courbes progressives que vous ne pouvez produire 
                            que sans compas, mais rien n'empêche d'en produire 
                            qui soient de parfaites courbes hémisphérique 
                            ( courbure répondant au nombre Pi, avec compas 
                            donc ). Ces courbes sont tracées à la 
                            souris, avec un point de départ et des points 
                            intermédiaires. Le cliquer-glisser est indispensable 
                            afin de donner leurs formes à ces courbes. 
                            Dans le cas contraire vous obtiendriez une droite. 
                            Ensuite, il n'y a pas à s'acharner pour créer 
                            la courbe parfaite au début: Personne n'y arrive. 
                            En fait on commence toujours par créer un tracé 
                            approximatif autour de la forme, puis une fois le 
                            tracé fermé, on change d'outil, pour 
                            reprendre chaque point de la courbe ainsi que ses 
                            points modificateurs.
                          Je renvoie également aux chapitres consacrés 
                            d'adobe Illustrator, Corel Draw, Freehand, et tous 
                            les logiciels libres ou non qu'offrent le marché 
                            en matière de dessin vectoriel. Pour des raisons 
                            pratiques, mais aussi parce que c'est le plus répandu 
                            dans le milieu professionnel, et qu'il a ses mérites 
                            malgré son coût prohibitif, ce tutoriel 
                            se fera sur Illustrator. Ce qui fait que je pense 
                            que pour la suite, il y aura les petits malins qui 
                            l'ont sur un CD hâtivement griffoné au 
                            stabilo et qui ont malencontreusement oublié 
                            ... d'acquitter leur licence. Pour les autres, le 
                            mieux est d'avoir internet, l'ADSL si possible, d'aller 
                            sur le site Adobe et de télécharger 
                            la dernière version. Si si, vous y avez droit, 
                            gratuitement et légalement, mais pour trente 
                            jours seulement: C'est la version de démonstration. 
                            Pour le reste, vous pouvez commencer les quelques 
                            tutoriaux intégrés dans cette version, 
                            ou vous procurer l'un des nombreuxouvrage d'apprentissage 
                            sur ce soft avec de rentrer dans le vif du sujet:
                           C-Réalisation :
                          En réalité la mise en couleur se fait 
                            en même temps que le dessin. C'est donc la rubrique 
                            principale de ce tutorial: Ce qui est fondamental 
                            pour comprendre tout type d'illustrations vectorielles, 
                            c'est la présence des éléments 
                            qui la composent: Chaque forme associée à 
                            une ou des couleur(s) est une pièce d'un puzzle, 
                            et toutes ces pièces sont superposées. 
                            Contrairement à la peinture ou l'on se trouve 
                            en présence d'éléments juxtaposés 
                            et plus rarement supersposés, le dessin vectoriel 
                            est un ensemble plus ou moins complexe de formes comportant 
                            des couleurs et des nuances, parfois unies, souvent 
                            dégradées, et souvent associées 
                            à d'autres formes ayant subi des effets et 
                            filtres divers. Chaque élément doit 
                            donc être soigneusement nommé et rangé 
                            ou il convient. Ces classements et noms des éléments 
                            de l'illustration se retrouvent dans la palette des 
                            "calques". Chaque élément 
                            singulier de ce dessin est un calque, et est nommé 
                            et placé dans une liste de calques. Ce sont 
                            donc ces calques qui se superposent, dans un certain 
                            ordre puisque remonter un calque par-dessus les autres 
                            dans la liste plutôt que de passer par la commande 
                            du menu "objet?disposition?premier plan" 
                            le fera également apparaître par-dessus 
                            les autres.
                          la maîtrise de la palette des calques, son 
                            utilité pour le débutant, de même 
                            que ces "instruments de torture" que sont 
                            les courbes de bézier, peuvent paraître 
                            rebutants au début mais l'une comme l'autre 
                            ont à la longue leur utilité évidente, 
                            et sont indispensables lorsque les illustrations se 
                            complexifient.