Les voiliers gardent leur magie et restent symboliques au coeur des marins
La construction navale de navires à voile ne s'est pas arrêtée au vingtième siècle. Si en effet, les grands cargos à voile, vraquiers à coque de métal, étaient encore familiers des cartes postales des ports en 1920, ils rejoignaient les ferrailleurs ou finissaient comme pontons. Rares furent ceux qui devinrent des musées flottants ou des navires école. Bien plus tard, dans les années 70-80, on vit remettre au goût du jour le concept de la voile ou tout au moins de l'utilisation du vent comme force motrice à l'occasion de du choc pétrolier de 1973, puis celui de 1978. Diverses expérimentations ne donnèrent pas entièrement satisfaction, et seule la plaisance bénéficia de ces progrès. Plus récemment, avec la raréfaction progressive et le renchérissement du pétrole, ces solutions sont toujours à l'étude, et des projets régulièrement présentés.
A côté des navires de charge à voile, qui ont rejoint l'histoire prolongée des clippers, les derniers navires de pêche à voile ont fait leurs adieux dans les années 50. Tout un pan de cette histoire s'éteignait, et les derniers d'entre eux ont rejoint, là encore, le patrimoine maritime... Le seul domaine dans lequel la voile reste dynamique, est la plaisance. Et cela va depuis les très modestes "Optimists", increvables et rustiques embarcations qui ont formé des générations de voileux, jusqu'aux énormes "club med", voiliers de croisère ultra-moderne... Entre les deux, des myriades de voiliers et yachts à voile construits pour tous les budgets, et bien sûr, le sport maritime, les compétitions et régates.
Grands voiliers :