Une "pentecontore" de Sennecharib (ou Sennachérib), en fait une birème car elle possède deux rangs légèrement décalés.
Les galères de guerres Phéniciennes n'ont laissé aucune épave, car tout comme l'immense majorité des galères antiques leur coefficient de flottabilité restait positif. En revanche, des bas-reliefs nous renseignent dans une certaine mesure, puisque les graveurs n'étaient pas des marins, et que ces témoignages lithographiques doivent êtres pris avec une certaine distance, et un oeil de charpentier naval, ce qui laisse donc une part importante de réinterprétation. Un modèle en terre cuite est conservé au musée de Haifa et montre une de ces galères, disposant d'une voile carrée, et assez étroite. Une conformation apte à la vitesse au détriment de la place à bord pour les combattants, fut résolue par l'innovation, reprise par les Grecs, de la galerie au-dessus de la passerelle.
Le palais de Ninive relatant la bataille qui eut lieu jadis (700 av. J.C.) mettant aux prises les forces de Sennachérib, le Fils du grand Roi de babylone Sargon II, et ses birèmes utilisées comme transports de troupes armés, sur le Nâr Marratoum séparant le Tigre et l'Euphrate.
Il s'agissait d'un "pentecontore" au sens ou elle disposait de 26 avirons par bordée, soir plus de 50 rameurs. Du haut de leur galerie, les archers Assyriens protégés par leurs boucliers pendus au pavois, disposaient d'une bonne plate-forme de tir. Ces navires étaient inhabituels pour les Assyriens, utilisateurs de navires fluviaux. Les Phéniciens les utilisaient depuis 1500 av. J.C. Ils en sont les inventeurs, mais semblent s'être inspirés des Crétois pour l'éperon.