La
crimée.
Ce
conflit aux causes discutables verra les navires mixtes
et les batteries cuirassées faire la démonstration de leur
utilité, de même que les carronades Paixhans, bien adaptées
aux tirs obliques contre les forts.
La
guerre de Crimée prend sa source dans la volonté des Russes
de mettre fin à la domination de l'Empire Ottoman, "L'homme
malade de l'Europe", tout en se garantissant un accés à
la mer noire. Napoléon III, comme d'ailleurs le Tsar sont
en outre en conccurence afin de savoir qui allait offrir
sa protection aux lieux Saints de Jérusalem. Il ne s'agit
pas selon les Français, de nuire aux Turcs, qui réservent
d'ailleurs les faveurs de cette protection à ces derniers.
Dépité, le Tsar se retourne vers les Britanniques, leur
proposant une alliance afin de mettre fin à la domination
Turque sur les lieux saints. Ces derniers refusent également,
par peur que les Russes ne prennent trop d'importance en
méditerranée. Le Tsar décide alors de se faire justice lui-même
et attaque la flotte Turque de la mer noire et envahit par
la Roumanie le territoire Ottoman, ainsi que le caucase.
Contre toute attente, Napoléon III qui veut en découdre,
s'allie avec les Britanniques, pour la première fois depuis
les croisades, ou là encore, Jérusalem était la préoccupation
des deux Royaumes. La guerre est déclarée le 27 Mars 1854.
Une
flotte combinée se rallie en méditerrannée et débarque des
troupes dans la presqu'île de crimée, à Eupatoria. Une victoire
est obtenue au bord de l'Alma, et les coalisés marchent
sur la forteresse de Sébastopol, entamant un long siège
de deux années, s'enterrant dans des tranchées. La situation
reste désepérément figée, et ce malgrés les bombardements
côtiers, et le renfort des Piémontais et Sardes, l'intérieur
reste inaccessible. La charge de la brigade légère Britannique
restée aussi fameuse qu'inutile à la bataille de Balklava
au sud de Sébastopol, ne permet pas d'avancée siginificative
avant le 8 septembre 1855, lorsque le maréchal de
mac-Mahon prend à la tête de ses zouaves le fort de Malakoff.
A partir de cette percée, les alliés finissent par faire
tomber la place. Les Russes s'en sont déjà retirés, en y
mettant le feu. Le 30 Mars 1856, le Tsar demande et obtient
la paix, signée à Paris. Le prestige de Napoléon III en
sort renforcé et l'inluence de la France dans tout le moyen-orient
s'en trouve grandement raffermie.
Liens:
-La
Flotte Russe
-La
Flotte Britannique
-La
Flotte Française
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