Frégates classe Riga (1952-58) Les Riga, projet 50, furent définis en 1950 sur l'injonction de Staline comme des versions de production de masse, très simplifiés, des Kola. Les dimensions inférieures obligèrent à repenser la propulsion, qui devint un système de turbines alimentées par des chaudières à surpression réunies dans les mêmes compartiments. Ces navires se virent dotés également du nouveau système de tir SFERA-50, analogue à celui des Kotlin, mais handicapés par un temps de calcul excessif ( plus de 35 secondes ). Cependant leur coque légère n'était pas exceptionelle au niveau de la tenue en mer: De 28 noeuds par temps calme, la vitesse tombait à 23 par force 6, les canons devenant inopérant à cause de la houle, et encore étaient-ils d'usage limité dès les 16 noeuds atteints. Dans les années 65-75, ces 68 unités furent modernisées aux nouveaux standards ASM, cédant leurs lance-roquettes MBU pour des RBU-2500, avec 128 vecteurs en totalité, et obtenant en renfort 4 canons de 25 mm. Leur sonar fixe de proue devint le Herkules, et un ballast solide imposant fut ajouté. Après la mort de Staline, Kouchtchev réduisit les commandes de frégates de ce type, et arrêta les programmations en cours. La Chine construisit 4 unités améliorées, dotées de missiles antinavires à la place des tubes lance-torpilles, et construisit sous licence les Kiangnan, améliorés. Certains "Riga", bon marché, furent vendus ou transférés à des pays amis, dès les années 50, à la Bulgarie, la RDA, la Finlande, et l'indonésie ( 16 en tout ). En 1960, l'URSS alignait donc 61 navires de ce type, répartis dans les quatre flottes. Caractéristiques ( Origine )
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