Surcouf
(1929)
Le
plus fascinant des sous-marins Français de cette période est sans conteste le
Surcouf. Ce grand croiseur submersible fut défini à la suite des projets à la
mode dans les années 20, comme un corsaire, capable de s'attaquer au commerce
en restant trois mois en mer, embarquant une grande réserve de torpilles, dont
des modèles de 400 mm, réservés au commerce, possédant deux canons de croiseur
lourd ( 203 mm ) et un hydravion de reconnaissance. Il avait en outre de vastes
cales réservées au transport des équipage des navires torpillés. L'Hydravion
Besson MB411 était minuscule et avait un rayon d'action limité. Il était au
départ lancé depuis une catapulte enlevée rapidement, et son hangar se situait
derrière le kiosque massif.
Ses 8 TLT de 550 mm étaient répartis en quatre de proue, 4 en un banc mobile
à l'arrière et 14 recharges, et les 4 de 400 mm en un banc mobile à l'avant
avec 12 recharges. Théoriquement sa force de frappe était redoutable, et techniquement,
le Surcouf était sans défauts. Mais durant la guerre il n'eut pas l'occasion
de le prouver. Opérant depuis la Martinique après la signature de l'Armistice,
il entra en collison avec le cargo Américain USS Thomson Lykes et sombra dans
le golfe du mexique le 18 février 1942 avec tout son équipage.
Caractéristiques:
Déplacement: |
2880 t. standard -4304 t. Plongée |
Dimensions: |
110 m long, 9 m large, 7,25 m de tirant d'eau. |
Machines: |
2 hélices, 2 Diesels Sulzer, et 2 mot. elect. 7600/3400 cv. Vitesse surf./plong. 18,5/10 noeuds. |
Blindage: |
-aucun. |
Armement: |
8 TLT 550 mm, 4 de 400 mm, 2 pièces de 203 mm, 2 de 37 mm et 4 mitrailleuses de 13,2 mm AA, 1 hydravion. |
Equipage: |
118 |