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La Marine Norvégienne
La marine Norvégienne en 1939. La Norvège fut un des enjeux de la guerre, de par ses ressources ( fer et autres métaux, charbon, eau lourde ) et sa façade maritime considérable sur l'Atlantique Nord et l'Arctique. Position stratégique, elle était donc une cible d'autant plus tentante que son armée était faible, de même que sa marine et son aviation. Ce pays Viking fier et redoutable fut chistianisé vers l'an mille, notamment sous le règne des "Rois Missionnaires" dont Olaf Tryggvason. Il devint Luhérien au 17e siècle, mais dès 1430, le pays 'était uni dans une sorte de double monarchie avec le Danemark. En réalité ce dernier pays devint plus omnipotent et le Royaume de Norvège perdit son indépendance de fait en 1536, étant intégré au "Grand Danemark". Ce n'est qu'au début du XIXe siècle, à la faveur des guerres Napoléoniennes que la situation commença à changer. Un affrontement Dano-Suédois aboutit en 1814 à la cession de la Norvège au Royaume Suédois. Cependantn la réticence de la population, attisée par le prince Christian-Frédéric aboutit à la constitution d'une assemblée à Eidsvoll. La Norvège prenait son indépendance de fait et le Prince devint Roi d'une monarchie parlementaire. La Suède échoua dans ses tentatives diplomatiques et lança une offensive victorieuse. A la suite des accords de Moss, la Norvège gardait son autonomie mais était rattachée à la Suède. Sa situation économique ne fut pas brillante, aggravée par un conflit entre le parlement Norvégien ( Le Storting ) et la Royauté Suédoise qui avait autorité sur la Norvège. Ce n'est qu'à la toute fin du XIXe siècle que le peuple put commencer à envisageer de sortir de l'union forcée avec la Suède: Le 7 juin 1905, à la suite de la démission du gouvernement, le parlement prit la décision unilatérale de faire sortir la Norvège de l'union qui était dissoute. Le Roi Hakon VII monta sur le trône, et la situation de la suède commença à s'améliorer lentement sur le plan économique. Mais le pays était encore pauvre et subit une véritable hémorrhagie de départs vers l'Amérique. Durant la grande guerre, le trafic Norvégien fut mis à mal malgré la neutralité affiché du pays. La "guerre totale" des U-Bootes du Kaiser ne faisait plus de distinction. Cependant de grandes compagnies privées firent des bénéfices, mais l'économie végéta et la crise de 1929 n'arrangea rien. Ce n'est qu'en 1934 qu'elle commença à relever la tête, de manière spectaculaire. Admise à la SDN en 1920, elle sortit de son isolement et c'est le commerce qui lui assura ses revenus. C'était d'ailleurs un Norvégien qui était président de la SDN en 1939. Sur le plan de la marine, la Norvège ne pouvait compter que sur des effectifs datant d'avant la grande guerre, notamment quatre antiques garde-côtes, et quelques escadrilles de torpilleurs. Son seul navire d'importance construit fut le mouilleur de mines Olaf Tryggvason en 1931. Elle était axée sur une politique de défense côtière, tout comme les autres pays Scandinaves neutres. En 1929 cependant, le vice-amiral Wegener écrivit un ouvrage prédisant l'invasion future possible de la Norvège et du Danemark par l'Allemagne. Mais il ne fut pas écouté, la paix restant très fermement ancrée dans la culture Norvégienne. On construisit cependant des batteries côtières qui vinrent s'ajouter à celles existant déjà à l'entrée de quelques fjords importants ( Bergen, Narvik... ). Ces ouvrages étaient très loin de constituer une "ligne maginot côtière" tant ils pouvaient êtres tournés et pris par des commandos alpins bien entraînés comme le prouvèrent les opérations en 1940. En dehors de 6 submersibles en 1922-29, elle ne fit construire que 3 torpilleurs, trois autres étant en construction au début de la guerre, de même que deux destroyers. Les effectifs de la marine Norvégienne étaient en effet faméliques en 1939: Elle compait sur 4 garde-côtes antédiluviens ( 1897 et 1900 ) des classes Norge et Haarfarge, trois vieux destroyers classe Draug (1908), 26 torpilleurs de deuxième classe et 3 de première classe, datant de 1896 à 1920, 3 torpilleurs côtiers récents classe Sleipner, trois submersibles classe A (1913) et 6 classe B (1922), les mouilleur de mines Olaf Tryggvason ( récent ), Fröya, et les deux classe Glommen (1916), les avisos Sars et Heimdal (1892 et 1900), 7 canonnières légères datant de 1878 à 1886, et les patrouileurs Nansen (1930), Nordkapp et Senja (1937). Néanmoins certains bâtiments étaient en construction au début de la guerre. Les plus importants étaient les destroyers de la classe Aalesund. Il y avait également les trois torpilleurs de la classe Odin, conçus comme des Sleipner améliorés, et les deux dragueurs de mines classe Otra. De nombreux baleiniers furent mobilisés et armés en 1940, comme patrouilleurs et dragueurs de mines. Composition de la flotte en 1939: -4 Croiseurs Garde-côtes : Classe Norge ( 1900 ), et Haarfarge (1896, navires-école). -3 destroyers classe Draug - 2 en construction aux chantiers Horten. -9 submersibles, 3 classe A, et 6 classe B. -32 torpilleurs, dont 6 de première classe Sleipner, Snögg ( plus 3 en construction ), 26 de seconde classe. -2 Avisos, Sars et Heimdal. -14 Divers:
Opérations de guerre: Les opération de guerre ont étées une catastrophe pour la marine Norvégienne. Bien que les batteries cotières infligèrent de sévères pertes aux Allemands, coulant notamment deux croiseurs dont le Blücher et le Königsberg, d'autres étant gravement endommagés comme l'Emden, le Hipper. Mais la plupart des pertes lourdes furent créditées auprés de la Royal Navy et de la fleet air arm. La flotte Norvégienne fut se son côté décimée, les bâtiments survivants étant ( mal ) sabordés. Certains seront réutilisés par la Kriegsmarine. En revanche, des bâtiments en construction, les deux torpilleurs restants classe Odin ( le premier fut opérationnel au moment du déclenchement de la campagne ) furent achevés et réarmés comme Leopard, Tiger et Gyller par la Kriegsmarine. Les deux destroyers classe Aalesund furent bien sabordés et ne furent jamais achevés. Les deux dragueurs de mines classe Otra, en service à la même époque, furent capturés et réintégrés comme Camerun et Togo au sein de la Kriegsmarine. Le champ de mines de l'Olaf Tryggvason coulèrent le torpilleur Albatros. Capturé, c'est sous ce nouveau nom que le bâtiment Norvégien fit service dans la marine Allemande. Il sera coulé à Kiel en 1945 en tant que Brummer. Alors que la destruction de la flotte Norvégienne était consommée ( les navires qu le purent se réfugièrent en Grande-Bretagne ), Français et Britanniques apportèrent leur concours pour la reconquête des fjors pris par les Allemands ( qui ne tenaient pas encore l'intérieur ). Deux mois de combats acharnés pour rependre les ports, et qui se terminèrent en mai au moment ou Hitle lançait sa blitzkrieg sur l'Ouest. Et le président du conseil, de déclarer "la route du fer est coupée". En réalité, la résistance des Norvégiens prit fin et le pays fut occupé sous la présidence d'un gouvernement militaire Allemand. Le gouvernement légitime, et le Roi Haakon VII s'étaient exilés en Grande-Bretagne, de même que 92 000 Norvégiens, la plupart en Suède. 400 000 soldats Allemands stationnèrent dans un pays de 4 millions d'habitants. Rapidement, la situation devint insupportable par les réquisitions, 40% du PIB étant au servive du Reich. La flotte marchande, près de 1000 navires, avait fui vers les alliés et apportèrent leur contribution aux convois de l'Atlantique. Comme en 1917, de nombreux équipages se noyèrent suite à des torpillages de U-Bootes. Mais la résistance Norvégienne faisait des siennes. Au Finnmark, dévasté, le pays n'était plus qu'une vaste garnison ou les troupes Allemandes, déprimées par les journées et les nuits du cercle arctique, avaient étés remplacés par des troupes d'origine très diverses, en plus de prisonniers de guerre. Les alliés trouvèrent en face d'eux de nombreux soldats d'origines improbables, Ukrainiens, Baltes, Ouïgours... L'opération contre l'eau lourde qui mit fin à la tentative du reich de disposer d'une bombe atomique fut un succés, et progressivement, résistance et troupes Anglaises reprirent le terrain perdu en 1945 et jusqu'à la capitulation. Les équipages nombreux réfugiés en Angleterre trouvèrent une affectation sur de nombreux navires prêtés par les Alliés au gouvernement Norvégien afin de continuer la lutte. Il s'agissait de:
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