Europe
La Marine Albanaise (Allies)
La "marine" du petit Royaume de l'Adriatique, avait des racines lointaines, situées au nord des épirotes et Molosses antiques, dans leurs lointains ancêtres des pirates Illyriens fort craints des Romains qui apprirent à les respecter et copièrent leurs agiles Lemboi et Actuarias. En -385, l'Illyrie fut conquise par Philippe II de Macédoine, puis par les Romains de -300 à -9. Suite à la chute de Rome, elle devint province Byzantine sous le nom d'Albanoï, puis subit les invasions de Goths et fut au bas-moyen-âge, une partie du royaume de "grande Bulgarie". La serbie fut un temps également sa suzeraine, avant que l'empire Ottoman ne mette la main sur cette région. Les Albanais firent alors d'excellents Janissaires. A la fin du XIVe siècle, Skanderbeg aidé par les cités Chrétiennes reconquit le territoire sous domination Turque, mais à la mort de ce dernier, le pays fut de nouveau - et pour longtemps - reconquis. Les Albanais furent fortement Islamisés mais cela n'empêcha pas des gouverneurs locaux d'aspirer à plus d'autonomie.
Ce n'est qu'en 1878 à la constitution de la ligue de Pritzen que le pays réclama l'indépendance, et ce n'est qu'en 1912, suite à la guerre des Balkans, qu'il l'obtint. Pris ensuite dans la tourmente de la grande guerre et trop faible et trop jeune militairement, le pays sombra dans l'occupation successive des Grecs, Italiens, Serbes, de l'Autriche-Hongrie, de la Bulgarie. En 1918, ces différents voisins avaient de l'appetit pour ses territoires, aussi les USA firent-ils pression pour que l'Albanie soit indépendante en 1920 suite au traité de Tirana. Cherchant la protection Italienne contre ses menaçants voisins Balkaniques, l'Albanie fut en fait de plus en plus influencée par Mussolini, jusqu'à ce qu'un leader conservateur Musulman, Ahmet Zog, ne prenne le pouvoir suite à un coup d'état en 1928, devenant le Roi Zog. Dès lors l'Albanie entama une période de militarisation nationaliste, en défiance de l'Italie. La réaction Italienne attendra la déclaration de guerre de septembre 1939.
Pour faire le pendant aux annexions Allemandes, le Duce estimait pouvoir faire de même avec l'Albanie, faiblement défendue. Le 7 avril 1939, les troupes Italiennes entraient par le Nord et progressaient rapidement. Le Roi Zog s'enfuit en Grande-Bretagne. Après une semaine de combats sans espoirs, ce qui restait de troupes combattantes se réfugia dans les montagnes et le pays fut placé officiellement sous la couronne de Victor-Emmanuel III. Un gouvernement fut établi à Tirana, pro-fasciste, dirigé par Shefqet Verlaci, et les troupes Albanaises fidèles au gouvernement furent intégrées à l'armée Italienne, participant plus tard à la campagne de Grêce et des Balkans. Un mouvement de résistance pro-communiste existait cependant toujours dans les montagnes, et bientôt les différents mouvements de partisans furent fédérés autour d'Enver Hoxha. Ceux-ci firent la vie dure aux troupes d'occupation jusqu'en 1943. A ce moment comme en Yougoslavie, la guerre des partisans échappait à tout contrôle, et l'armée Italienne, après la capitulation, dût se retirer en cédant la place à la Wehrmacht. Avec l'aide des Russes, les troupes Allemandes durent à leur tour quitter le pays fin 1944. Enver Hoxha devint en 1945 le dirigeant de l'Albanie, entrée désormais dans le cercle des "républiques populaires" pro-soviétiques. Hoxha dériva vers un pouvoir personnel de type Stalinien et fit régner la terreur jusqu'en 1988.
Composition de la flotte:
Du fait du choix du gouvernement de consacrer tout son budget disponible aux troupes terrestres et à l'aviation, la "marine" Albanaise ne comptait à priori que quelques bâtiments mineurs: Il s'agissait de deux dragueurs de mines du type Allemand FM (en fait les FM16 et 23, rebaptisés Squipnia et Skenerberg, datant de 1917 et armés d'un unique canon de 88 mm. Elle pouvait assurer également la défense de ses côtes grâce à 4 vedettes de patrouille construites en Italie en 1926 ( type SVAN ), filant seulement à 17 noeuds et armées d'un canon de 76 mm et deux mitrailleuses. Il s'agissait des Tirane, Saranda, Dures, Vlore. Le sort de ces bâtiments reste un mystère. https://en.wikipedia.org/wiki/Royal_Albanian_Navy
Nadejda
La Marine Bulgare (Axe)
La Bulgarie, adossée à la mer noire, héritait des populations Thraces Antiques métissées à des peuples d'asie centrale au moment des grandes invasions vers 400 après J.C.. Le Royaume de Bulgarie naquit en 681. Il n'aura de cesse du lutter contre les ambitions des états voisins des Balkans, puis à partir de la chute de Constantinople, contre l'empire Ottoman qui s'y établira finalement en 1396. l'islamisation forcée du Pays fut cependant mois forte qu'en Albanie. En 1876, une insurrection, soutenue ar les Russes et confirmée par la victoire des Russes lors de la guerre de 1877 contre les Turcs amènera le pays à une autonomie de fait au sein de l'empire Ottoman, à la suite du traité de San Stefano en 1878. En 1885, en faisant l'acquisition de la Rumélie à l'est, elle s'offrit un débouché en mer égée. Ce n'est qu'en 1908 que la Bulgarie ne recouvrira pleinement son indépendance. Dès 1896 elle constituait un embryon de flotte en armant trois vapeurs, un navire-école et sept autres petits bâtiments sur le Danube tandis qu'elle déployait trois petits vapeurs sur la mer noire.
Impliquée dans la guerre des Balkans, la Bulgarie vit son territoire se modifier. Elle entra en guerre durant la première mondiale aux côté de la triple alliance et perdit. A la suite du traité de Neuilly signé en 1920, sa petite flotte était désarmée et elle n'était autorise qu'à conserver quelques bâtiments de défense côtière: Les 4 torpilleurs d'origine Française Draski et 2 patrouilleurs acquis en France, ex-chasseurs de mines. En revanche le budget nationl fut alloué à la construction d'une marine marchande importante. A partir des années trente, notamment après l'accession d'Hitler au pouvoir en Allemagne, les autorités Bulgares commencèrent à se défier du traité de Neuilly qu'ils jugeaient humiliant. En 1938, ils le répudièrent et signaient un traité rectificaif avec les autres Etats Balkaniques. Libres de se constituer une marine plus importante, la Bulgarie n'en avait cependant pas les moyens. Dès 1937 un accord d'aide fut signé entre la Bulgarie et l'Allemagne et celle-ci reçut à la veille de la guerre quatre vedettes lance-torpilles modernes, unités sans doutes plus valables que les antiques torpilleurs même modernisés qu'elle mettait en oeuvre.
En Mars 1941, la Bulgarie entra officiellement en guerre dans le camp de l'axe, déployant sa flotte en mer noire. L'année suivante elle recevra encore trois vedettes lance-torpilles. Certains de ses cargos seront utilisés comme auxiliaires par la Kriegsmarine, d'autres transporteront des troupes et du matériel à destination du front sud en Russie. Aussi, comme la Roumanie, la Bulgarie assurait des missions d'escorte contre les submersibles Russes. En septembre 1944, les troupes Russes victorieuses entraient par le nord en Bulgarie et capturèrent les quelques unités de la flotte ( un seul torpilleur fut coulé en opérations ). Ils firent ensuite un service sous pavillon national, mais cette fois contre les Allemands, ou sous pavillon soviétique en renfort de la flotte de la mer noire et rétrocédés après l'armistice.
Composition de la flotte en 1939:
-4 Torpilleurs: Classe Drsky (ou Drasky, 1903)
-6 Divers:
2 patrouilleurs classe Belomorec (1917)
4 vedettes lance-torpilles classe F1 (Allemandes type S-Bootes S2)
Aquisitions durant le conflit:
A partir de 1940, trois vedettes lance-torpilles ex-Hollandaises (Type T52) capturées par les Allemands en 1940 alors en achêvement à Schiedam sont terminées et transférées à la Bulgarie en 1942 près un passage dans la Kriegsmarine. D'un design Britannique, elles étaient équipées de moteurs d'avions Britanniques abattus en Europe.
Torpilleurs classe Drski (1907)
Le Drski en 1942. Dans cette nouvelle configuration, ses équipements de dragueur de mines avaient étées supprimés en faveur de grenades ASM pour l'escorte. (1/200)
Les principaux bâtiments de la modeste marine Bulgare étaient en 1939 les quatre vieux torpilleurs d'origine Française classe Drzki (ou Drazki). Ils avaient étés commandés aux chantiers Schneider de Châlons sur Sâone. A l'époque la France disposait de la plus grande flotte de torpilleurs au monde et passait pour maître dans cette catégorie. Il s'agissait à l'origine de 6 unités du type "38 mètres", les Drzki, Smeli, Hrabi, Strogi, Letjashchi, et Shumni. Le second groupe de trois fut achevé en 1909. Ils étaient conçus en tronçons et convoyés par chemin de fer pour un assemblage final en Bulgarie. Ils participèrent à la première guerre des Balkans de 1911-12, mais furent internés à la seconde à Sébastopol. Revenus à la Bulgarie en 1914, ils participèrent à la guerre du côté des empires centraux, le Shumni sautant sur une mine Russe en septembre 1916 au large de Varna, le Strogi étant endommagé puis réparé. Le Letjashchi fut capturé par les Français à Varna et fut perdu sur un récif en septembre 1918. Les quatre survivants furent convertis en dragueurs/mouilleurs de mines en 1922. En 1934 ils avaient étés modernisés, avec une nouvelle passerelle plus conséquente, un rouf, une hune, des capots de cheminées. On leur réinstalla leurs tubes lance-torpilles en configuration originale tête-bêche, mais leur tube fixe de proue fut démonté. En tant que patrouilleurs, ils avaient étés armés de deux canons de 20 mm. Au début de la second guerre mondiale, on les réarma de leurs deux pièces de 47 mm d'origine et le complément était de deux mitrailleuses lourdes et d'un casier pour 6 grenades ASM. Ils participèrent à des patrouilles en mer noire jusqu'à leur capture en 1944 par les Russes. Ils furent rétrocédés en 1945, et décommissionés en 1954 et ferraillés, sauf le Drzki, préservé comme musée à sec à Varna depuis 1955. On peut le visiter actuellement.
Caractéristiques (1941):
Déplacement & Dimensions 98t, 118t PC_38 x 4,4 x 2,4 m
Propulsion 1 hélice, mach. VTE, 3 cylindres et 2 chaudières à tubes d'eau, 1900 cv et 26 Noeuds.
Equipage 36
Armement 2 canons de 47 mm, 2 TLT 450 mm, 2 MG AA de 13,2 mm, 6 grenades ASM.
La Marine Estonienne
Bien que sa Marine avait été créée seulement trois ans après l'indépendance, en 1922, elle était équilibrée et forte pour un si petit pays. Deux destroyers, deux canonnières, deux mouilleurs de mines étaient renforcés par des bâtiments auxiliaires tandis que sur la lac Peipus trois autres canonnières montaient la garde contre les incursion Soviétiques. Tous ces navires étaient d'origine Russe Impériale, simplement saisis dans les ports en 1918 par les britanniques. Une acquisition fut faite en 1920 d'un torpilleur Allemand échoué à Moonsound, remorqué et réparé. L'objectif était d'avantage de maintenir une flotte capable plutôt que d'étendre ses capacités. Au début des années 30, les destroyers Lennuk et Wambola furent vendus au Pérou, étant peu adaptés aux conditions locales. Les fonds servirent à renforcer la maintenance et acheter des bâtiments récents, submersibles et canonnières. La guerre toutefois intervint avant que la construction d'autres bâtiments légers puisse être achevée.
L'uinion Soviétique souhaitant renforcer ses frontières maritimes signa un trait d'assistance militaire avec l'estonie et d'assistance mutuelle le 28 Septembre 1939. Des détachements de l'armée Soviétique arrivèrent rapidement sur le territoire, à des points défensifs clés. Toutefois le 16 juin, le gouvernement recevait une missive, le même que pour la lettonie, se plaignant de "provocations" des nationaux envers l'armée soviétique et dema,dant l'instauration d'un nouveau gouvernement permettant de tenir les engagements du traité, ainsi que du renfort des troupes. Cinq jours plus tard, avec l'appui de l'armée Soviétique le gouvernement Estonien était déposé et un nouveau gouvernement pro-Soviétique installé autout du parti communiste Estonien. L'amalgame avec l'URSS fut ratifié le 6 août 1940 et la marine fut démantelée et assimilée à la flotte Soviétique.
Détails de la flotte en 1939.
Destroyers Lennuk
Lennuk et Wambola, ex-Avtoil et Spartak, classe Novik, 1917. Bâtiments de 1350 tonnes, rapides et puissants, mais vendus au Pérou en 1933.
Torpilleur Sulev
Sulev, ex-A32, converti pour mouiller des mines. Il avait été échoué en Octobre 1917 et récupéré en 1923 et remis en état. Repris par les Soviétiques il fut converti en navire de patrouille du NKVD, puis auxiliaire et navire-école, et enfin ponton à Leningrad en 1955.
Submersibles Kalev
Deux unités ordonnées chez Vickers-Armstrong et lancés en 1937; Côtiers, mais de qualité, ces submersibles Kalev et Lembit pesaient 620 tonnes/850 en plongée, pour 58 x 7.30 x 3.30m, propulsé par deux moteurs Vickers diesels et deux électriques pour 1200/790 hp et 13.5/8.5 noeuds, et un équipage de 58 hommes. Capturés en 1940 par les Soviétiques, le Kalev sera utilisé contre les Finlandais (coulé par des mines à Hangö en Nov. 1941) tandis que le lemit devint l'U1 en 1945, puis S85 en 1949, et en 1956 transféré à un chantier naval pour expérimentations, et enfin mémorial à Tallin, de retour en Estonie.
Canonnière Pikkeri
Ce bâtiment moderne fut construit localement à Tallin, et servait de yacht présidentiel. En 1940 il passa sous contrôle Soviétique, comme navire détat-major, aviso en 1941, puis renommé kiev, et Luga en 1942, en enfin Rion de 1946 à 1955, comme ravitailleur. Il entama une seconde vie civile en tant que navire océnographque de recherche de l'université de Moscou, prenant son nom et opérant en mer noire jusqu'à la fin des années 60.
Autres Navires
Les plus anciens étaient le Lembit (1er du nom), réformé en 1925, le Laine (ex-Sputnik) coulé en septembre 1941, Wanemune (sabordé en 1941), le mouilleur de mines Ristna (démoli en 1960) et Suurop (même classe) coulé en Août 1941. Plus récents étaient les canonnières de 200 tonnes Mardus, Taara, Uku, Tartu, Ahti, Ilmatar (trois servaient sur le lac peipus), les mouilleurs de mines de 50 tonnes Kalev, Olev et Tahkona, 8 vedettes classe MP (MP5, 8, 10, 14, 23, Sakala, delta, Erilane), les trois brise-glaces Suur Töll, Tasuja, et Juri Vilms, deux bateaux auxiliaires de 200 tonnes, 4 remorqueurs, et le vieux garde-côtes Kou (remplacé en 1939 par le Pikkeri).
La Marine Lithuanienne
(A Venir)
La Marine Lettonienne
(A Venir)
La Marine Hongroise
(A Venir)
La Marine Tchèque
(A Venir)
Asie & moyen-Orient
La Marine Egyptienne
(A Venir)
La Marine Perse
(A Venir)
Amérique du Sud
La Marine Colombienne
(A Venir)
La Marine Mexicaine
(A Venir)
La Marine Paraguayenne
(A Venir)
La Marine Peruvienne
(A Venir)
La Marine Vénézuelienne
(A Venir)
La Marine Uruguayenne
(A Venir)
Micro-forces navales
Ces "marines" ne comprenaient en réalité que quelques navires au mieux, notamment fluviaux pour les pays sans facade maritime. La Suisse par exemple possédait quelques patrouilleurs civils armés sur le lac Léman.
Autriche
Avec la désintégration de l'Empire Austro-Hongrois, le nouvel état Autrichien perdit tout accès à la mer. Ce qui ne l'empêcha pas de maintenir des navires de patrouilles fluviaux de sa flotille du Danube. En 1927, trois furent vendues à la Hongrie et une échangée pour le Sofiok en 1929. Peu avant 1939, l'Autriche fit l'acquisition de vedettes mouilleuses de mines et quelques patrouilleurs.
Cuba
La flotte Cubaine protégeait ses eaux territoriales importante avec une flotte de canonnières de tonnage variable, dont voici le détail:
-Cuba: 1911, 2055 tonnes, returé de service en 1971
-Patria: 1911, 1200 tonnes, retiré en 1955.
-Classe Diez de Octubre: Diez de Octubre et Veinte y quarto de Febrero (1911, 208 tonnes, réformées en 1946)
-Baire: 1906, 500 tonnes, réformée 1948.
République Dominicaine
Equateur
Irlande
Islande
Irak