Navires Finlandais de la seconde Guerre Mondiale

Merivoimat- La marine Finlandaise en 1939-1945



Poster, tous les navires principaux Finlandais

Le peupe Finlandais, aux racines distinctes de ses voisins, constituait une "nation" au sens moderne du mot bien avant le moyen-âge. A cette époque, la région constituant le territoire Finlandais actuel était sous la domination de Suède pour partie, et de Russie pour l'autre partie. La majorité des Lapons se trouvaient sujets du Roi de Suède. Suite aux guerres de la Baltique entre la Suède et la Russie, Catherine II, qui gagna la dernière campagne, obtint la suzeraineté sur le territoire qui devint un grand-duché à partir de 1809, et le resta jusqu'à la révolution. Mettant à profit la révolution en Russie, elle obtint son indépendance de même que les "Etats-tampons" Baltes.
TB2 ex-Sokol
Dès lors, la jeune république Finlandaise (anciennement un Royaume), disposait d'une façade maritime importante et de nombreux ports pourvus en navires Russes en triste état. Certains furent remis en service, d'autres ferraillés, mais les infrastructures restèrent. De son côté, ayant surmonté ses problèmes internes, l'URSS commença à renouer avec les vieilles ambitions territoriales du Tsar et la finlande, ne possédant que 3 millions d'habitants avec un vaste territoire et de vastes ressources, ainsi qu'une vaste facade sur la Baltique, dut se concentrer sur une politique de défense. Dès lors, un maigre budget naval fut voté, alloué principalement à la construction et à l'entretien de deux gros garde-côtes cuirassés. En dehors de ces derniers, on construisit également quatre submersibles, le reste de la flotte étant constitué de 4 avisos, un mouilleur et deux dragueurs de mines, deux vedettes lance-torpilles, et 5 brise-glaces.

La construction de destroyers fut écartée au profit de navires à vocation purement défensive, la marine ayant pour but d'éviter un débarquement amphibie qui aurait tourné ses défenses. L'armée de terre avait la préférence en matière d'équipement. Leur construction fut assurée par un chantier et arsenal principal, Crichton-Vulcan à Aabo, les navires étant définis et armés sous supervision et fournitures Allemandes. En 1939, l'URSS pressa les républiques Baltes à se joindre à elle par un traité de défense, aboutissant à une véritable mainmise et intégration au sein de l'union. La Finlande fut pressée de répondre à une demande similaire. Certaines exigences comme la cession en bail du port de Hankö, ou la cession de territoires en Carélie et dans le Nord étaient manifestement excessives et jugées innacceptables par le gouvernement Finlandais. Devant ce refus courageux, Staline n'eut d'autre choix que d'attaquer sans déclaration de guerre "l'intransigeante" Finlande. Personne, le 30 novembre 1939, n'a de doutes quant aux chances du petit pays à résister à l'ogre Russe, tant la disproportion des forces est patente.

Garde-côtes cuirassé Vainamoinen
Garde-côtes cuirassé Vainamoinen

Face en effet aux 200 000 hommes et 15 divisions Finlandaises, à l'absence de chars et au manque de pièces d'artillerie, les Russes opposent 28 divisions, un millier d'avions et deux mille chars. De son côté la flotte Finlandaise et dominée en théorie largement par l'escadre de la Baltique et l'aviation Russe peut bombarder les principaux ports et arsenaux depuis le territoire Russe. Contre toute attente, la ligne Mannherheim, et le brio du maréchal, le "père de la Finlande", l'opiniâtreté et l'habileté des soldats Lapons, associé au redoutable "général hiver" et au terrain parsemé de lacs et de forêts impénétrables, bloquent partout une armée Russe mal préparée et mal équipée. En février, les soviétiques, aprés avoir essuyé de dramatiques contre-attaques, regroupent leurs forces et lancent une offensive sur l'Itshme de Carélie. Pendant toutes ces opérations, les forces navales Finnoises restèrent en alerte mais ne virent presque jamais le feu. Indirectement (par la pose de champs de mines), elles enregistrèrent un certain nombre de pertes soviétiques.
Embleme Marine Finlandaise

La situation des Finlandais sur le plan militaire était dégradée en Mars, à tel point que faute d'aide exérieure, notamment une tardive tentative Franco-Britannique gênée par le refus de traverser le territoire de la Suède, le gouvernement n'eut d'autre choix que de demander la paix. L'URSS imposa alors ses conditions rigoureuses, et son territoire fut amputé, par annexion, ou par bail forcé. En 1941, les Finlandais basculeront du côté de l'axe en participant, largement équipés à l'Allemande, à la "croisade contre le Bolchévisme". La flotte n'y jouera qu'un rôle mineur. Les pertes ne seront pas très nombreuses: Les mouilleurs de mines Louhi et Riilahti, les dragueurs Vilpulla, SM3, Porkkala, Kuha 1, 3, 4 et 6, le brise-glaces Voima, le cuirassé côtier Ilmarinen, et quelques vedettes armées. En revanche la pose de champ de mines dans le Golfe de Bothnie, ou dans le lac Ladoga couleront nombre de submersibles et d'unités Russes jusqu'en 1944.

Karjala Juin 1941

En 1945, la finlande dût rétrocéder un certain nombre de navires aux Soviétiques en réparation de dommages de guerre, et ne récupéra pas une bonne partie de ses territoires perdus, qui actuellement appartiennent toujours à la fédération de Russie.

Composition de la flotte en 1939:

-2 Garde-côtes cuirassés: Classe Väinämöinen ( 1930 ).
-5 submersibles, le Saukko (1930), les trois Vetehinen (1930), et le Vesikko (1932).
-4 Avisos, les 2 Hämeenmaa ( 1917 ) et les 2 Karjala ( 1918 ).
-76 Divers:
8 Dragueurs de mines classe Rautu (1916), Ahven (1936). En construction: Classes SM1 et Pukkio.
1 mouilleur de mines, Louhi (1916). En construction: 2 classe Ruotsinsalmi (1940 )
3 brise-glace récents, Jääkahru (1926), Otso (1936) et Sisu (1938), 5 anciens.
16 patrouilleurs VMV - dont 10 classe VMV8, 2 classe VMV1, 4 divers (1931-35).
5 Vedettes lance-torpilles du type Thornycroft, classe Nuoli (1928 ).

Saukko

Constructions et aquisitions de guerre:

A partir de 1940, un certain nombre de navires de moindre importance sont terminés ou acquis auprés de l'axe:
2 Dragueurs de mines classe Ruotsinsalmi ( achevés en 1941 ),
4 Dragueurs de mines classe SM1 (1940).
2 Dragueurs de mines classe Pukkio (1940)
2 Dragueurs de mines classe Ajonpää (1941)
8 Dragueurs de mines classe Kuha (1942-44)
2 Dragueurs de mines classe Narvi (1944, ex-remorqueurs armés Russes)
4 Vedettes lance-torpilles classe Jymy (1939, ex-Mas Italiens acquis en 1943 )
5 Vedettes lance-torpilles classe Hurja (1941, idem ).
8 Vedettes lance-torpilles classe T ( Type Italien construit sous licence, 1942 )

Turunmaa

Conversions et captures:

Toujours durant la guerre, certains navires furent convertis: Il s'agissait de 4 anciens cargos devenus mouilleurs de mines ( datant de 1898 à 1910, jaugeant de 561 à 1096 Tjb, les Baltic, Frej, Poseidon et Suomi ). Il s'agissait également d'une dizaine de remorqueurs rééquipés en dragueurs de mines, équipés d'un canon de 20 mm, mais aussi des canonnières Aunus (1927), Viena (1915), ex-cargos, du patrouilleur côtier Tursas (1933), ex-garde-pêche, et du Yacht présidentiel Aura (1884), utilisé comme escorteur. Pendant un temps, la marine Finlandaise utilisa également des navires pris aux Soviétiques, 4 vedettes lance-torpilles du type V, et 3 du type TKA.


Submersibles Finnois

Cuirassés Vainamoinen



Pas encore fait.

Specifications

Mouilleurs de mines Finlandais (1939-44)

louhiruotsinsalmi

Louhi (1916), Ruotsinsalmi (1940)- Le Louhi était un ex-mouilleur de mines Russe Voin de 776 tonnes capturé et intégré à la marine Finlandaise, de même que deux autres unités de 80 tonnes ( Pommi et Miina ), et trois de 60 tonnes (Paukko, Lieska, Loimu) datant de la même époque. Le Louhi ave sa coque symétrique destinée à tromper les submersibles possédait deux canons de 75 mm et une mitrailleuse de 13 mm en 1939. Il sauta sur une mine en janvier 1945. Ce n'est qu'en 1938 que les Finlandais mirent en chantier deux mouilleurs de mines spécialisés: Le Ruotsinsalmi et Riilahti furent mis en chantier à Crichton-Vulcan à Aabo, lancés en 1940 et opérationnels en 1941. Le Riilahti fut torpillé par un submersibles Russe en aôut 1943 et le Ruotsinsalmi survécut à la guerre et opéra jusqu'en 1977.

Specifications
Déplacement & Dimensions: 310t, 340t PC_50 x 7,90 x 1,50 m
Propulsion: 2 hélices, 2 diesels Rateau-Bretagne, 1120 cv et 15 noeuds.
Equipage: 60
Armement: 1 canon de 75, 2 canons AA de 20 mm, 2 casier à grenades et deux mortiers ASM, 100 mines.

Submersibles Finlandais (1939-45)

Le Saukko en 1939; Le vesikko en 1940; le Vetehinen en 1942.

Saukko (1930), Vetehinen (1930), Vesikko (1932):
La force de frappe en matière de submersibles de la Finlande était très loin d'équivaloir les effectifs soviétiques engagés dans la flotte de la Baltique. Néammoins, et dur fait des nombreux hauts-fonds du golf de Finlande ou de Bothnie, aux abords de la presqu'île de Hangö, de petits submersibles pouvaient avoir quelque utilité. Le premier d'entre eux fut en fait défini pour servir sur le lac Ladoga. Il s'agissait du Saukko, alors à lépoque le plus petit sous-marin en service. Il pouvait être transporté par rail en deux sections montées sur wagons et inspira les Russes pour leurs unités côtières. Il résultait du traité de Dorpat en 1920 passé entre la Finlande et la Russie qui spécifiait qu'ucun navire militaire de plus de 100 tonnes ne devait être présent sur le lac. Aussi le Saukko fut défini par les ingénieurs du chantier de Hietalahden Laivatelakka sur le papier comme limité à 99 tonnes. Toutefois, il apparut au cours de la construction puis des premiers essais et modifications que ce n'était pas possible. Il fut en l'occurence envoyé en Baltique. Faiblement armé, il pouvait franchir 375 nautiques. Il survécut au conflit et sera rayé des listes en 1947 puis démoli en 1952. (Il jaugeait 142 tonnes en plongée, était long de 32,40 mètres et large de 4,10 mètres, disposait d'un Diesel-Electrique Krupp-Germania développant 170 cv et filait de 7 à 9 noeuds en surface mais de 4 à 5,7 noeuds en plongée. Il combinait deux tubes lance-torpilles de 450 mm à 9 mines embarquées dans un puit unique, et assurait sa défense par une mitrailleuse lourd ede 12,7 mm.

Les trois unité de la classe Vetehinen avaient étées fort différentes dans leur approche: Il s'agissait de bâtiments assez grands, "océaniques" mais destinés à la Baltique. Ils avaient étés également construits en Finlande à Crichton-Vulcan, mais définis étroitement par le bureau de la Hague, par des ingénieurs Allemands qui assuraient leur expertise au mépris du traité de Versailles. Aussi ces trois unités, comprenant les Vetehinen, Veshiisi et Iku-Tursu, étaient des précurseurs des fameux U-Bootes type VII, tout en dérivant des UBIII de 1918. ils avaient d'ailleurs une capacité de moilleurs de mines grâce à deux tubes contenant 10 mines chacun. Ils pouvaient parcourir 1500 nautiques mais ne polngeaient qu'à 75 mètres, ce qui était largement suffisant en Baltique. Ils survécurent à la guerre et frent rayés des listes en 1947 puis démolis en Belgique en 1952.

Le Vesikko fut le dernier submersible Finlandais en service. Il poussait encore plus loin le contournement de la clause du traité de Versailles interdisant à l'Allemangne d'avoir des unités de ce type, puisque s'il s'appuyait sur les types UBIII de la grande guerre, il préfigurait les Type IIa en service dans la Kriegsmarine cinq ans plus tard. Il fut même commandé par l'Allemagne au chantier Finlandais de Crichton-Vulcan, officiellement pour les besoins de la marine Finlandaise, alors qu'en réalité il était destiné à former les futurs officiers de la Kriegsmarine. Il assura l'intérim jusqu'en 1936, puis fut intégré à la marine Finlandaise. Il pouvait plonger à 90 mètres. Déplaçant 250 tonnes et 300 en plongée, il était long de 41 mètres et large de 4,10 mètres, disposait de deux Diesels MAN de 700 cv, et pouvait filer 13 noeuds en surface et 7 en plongée grâce à ses batteries développant 360 cv. Il sruvécut à la guerre et sera rayé des listes en 1947 puis préservé à Suomenlinna où il réside à sec actuellement et se visite.

Specifications (Vetehinen, 1939)
Déplacement & Dimensions 493t, 716t plongée 63,50 x 6,20 x 3,60 m
Propulsion 2 hélices, 2 diesels-electriques Atlas, 1160/600 cv et 12,6/8,5 noeuds.
Equipage 30
Armement 1 canon de 75, 1 canon AA de 20 mm, 6 TLT 533 mm, 20 mines.

Dragueurs de mines Finlandais (1939-44)


Classes Rautu (1916), Ahven (1936), SM1 (1939), Pukkio (1939), Ajonpäa (1941) Kuha (1941), et Narvi (1944):
Entrant de plein pied dans la stratégie Finlandaise de défense, les dragueurs de mines finlandais étaient d'origine disparates et la plupart furent opérèrent dans le golfe de Finlande, un certain nombre étant perdus. Les plus grands et anciens étaient le Rautu et le Vilppula d'origine Russe, capturés en 1919 et intégrés à la jeune marine Finlandaise. Il s'agissait de bâtiments de 165 tonnes. A leurs côtés opéraient 11 autres dragueurs de mines légers ex-Russes, les A, BVA, BVD, et le Haukka de 12 tonnes et datant de 1915 à 1917. Trois furent perdus en mission et les autres déclassés en 1947. Opérationnels en 1939, les plus récents des dragueurs de mines Finlandais étaie tles 6 unités classe Ahven. Déplaçant 17 tonnes, équipés d'un diesel de 65 cv et filant à 10,5 noeuds, ils n'étaient armés que d'un canon de 20 mm. Ils furent construits localement et déclassés en 1961. Les quatre SM (1 à 4) étaient un peu plus grands et lourds (20 tonnes, 18 mètres). Leur armment était identique et leur disesl était un Wickström de 80 cv leur donnant 9 noeuds.

Deux furent lancés au moment de la guerre, les deux auyres en 1940. Le SM3 sauta sur une mine en 1944 à Hogland et les autres furent retirés du service en 1951-54. Les deux Pukkio de 162 tonnes étaient dérivés de remorqueurs, et équipés d'un canon de 45 mm AA et un de 20 mm AA pour une capacité de 20 mines. Le premier fut lançé pendant la guerre et le Porkkala en 1940. Ce dernier sauta sur une mine en novembre 1941 à Bjorkö et le second survécut à la guerre. Les deux Ajonpäa étaient d'ex-bâtiments Danois en bois spécialisés dans la lutte contre les mines magnétiques avec un équipement de dégaussement. Ils furent capturés par les Allemands et transférés en 1942. Les 8 Kuha étaient des vedettes de 17 tonnes similaires aux Ahven et équipées d'un diesel Lister de 80 cv, ne pouvant dépasser 9 noeuds et armées d'un canon de 20 mm. Ils furent construits localement entre 1941 et 1945. Les Kuha 1, 3, 4 et 6 furent coulés durant la guerre, sautant sur des mines. Enfin, les deux Narvi étaient d'ex-navires Russes capturés en 1944. Il s'agissait de remorqueurs fluviaux réarmés de 400 tonnes, longs de 40 mètres et armés d'une pièce de 45 mm AA, 3 de 20 mm, et 40 mines. Les Russes s'en saisirent en 1944.

Specifications (Ahven et Kuha, 1939-45)
Déplacement & Dimensions 17t, 20t PC_17,20 x 3,80 x 1,30 m
Propulsion 1 hélice, 1 Diesel, 65 cv et 10,5 noeuds.
Equipage 8
Armement 1 canon AA de 20 mm.

Vedettes lance-torpilles finlandaises (1939-44)

Le Nuoli en 1939. (1/200)Le Tarmo en 1943 (1/200 .

Classes Sisu (1916), Nuoli (1928), Jymy (1939), Hurja (1941), T (1942):
Pratiques par leur faible tirant d'eau et leurs capacités antinavires, les vedettes lance-torpilles était l'un des éléments clés de la défense navale Finlandaise. Leurs origines étaient fort diverses: Les deux Sisu étaient les ex-MAS 220 et 221 lancés en 1916 et acquis en 1920. Typiques de cette époque, elle disposaient de deux torpilles de 450 mm lancées par la poupe, gouvernail en avant. Il s'agissait d'unités de 13 tonnes nommées MTV1 et 2 puis Sisu et Hurja, et qui furent déclassées en 1941 et rayées des listes. Les 4 unités de la classe Nuoli étaient du type Anglais Thornycroft dérivé des modèles de 1918. A l'instar des bteaux Italiens, les deux torpilles étaient lancées par la poupe. Deux de ces unités, les Nuoli et Syöksy étaient originaires du chantier Thornycroft tandis que les Raju et Vinha étaient construites localement sur plans à Borgäa et Aabo. L'Isku datant de 1926 était légèrement différent, quipé notamment d de 2 V12 Rolls-Royce totalisant 650 cv. Il fut construit localement et déclassé en 1942. L'armement se complétait par une mitrailleuse de 7,7 mm.

Ils s'agissait de bateaux de 13 tonnes propulsés par deux moteurs à essence totalisant 750 cv, ce qui leur permettaient d'atteindre 40 noeuds. En 1942, on leur greffa un canon de 20 mm de conception Allemande à la place de leur mitrailleuse. Le Nuoli fut déclassé et rayé des listes en 1942, le Syöksy en 1944, le Vinka en 1945 tandis que le Raju était coulé en 1943. Les quatre vedettes lance-torpilles de la classe Jymy ( J1 à 4 ) étaient les ex-MAS 526 à 529 transférés avant la capitulation Italienne en juin 1943. Ils étaient capables de filer à 42 noeuds et étaient pourvus d'un canon de 20 mmm et deux mitrailleuses en plus de leurs torpilles. Ces dernières furent enlevées en 1944, suit au traité de paix signé avec les Russes, et ces unités reconverties en patrouilleurs. Elles restèrent en service jusqu'en 1961. Les cinq unités de la classe Hurja dataient de 1941 de conception Italienne Baglietto. Ils furent transférés à une date inconnue, renommées H1 à H5 puis partiellement désarmées en 1949, et déclassées en 1963. Les dernières vedettes lance-torpilles Finlandaises furent 8 unités construites localement à Turun Veneveistämö sous licence Baglietto. PElles servirent durant moins de deux ans. Leur armement fut encore modifié en 1945 et ces 8 unités furent retirées du service en 1964.

Specifications
Déplacement & Dimensions 22t, 27t PC_17,80 x 4,30 x 1,20 m
Propulsion 2 hélices, 2 V12 Isotta Fraschini, 2300 cv et 48 Noeuds.
Equipage 8
Armement 2 torpilles de 450 mm, 1 canon AA de 20 mm, 6 grenades ASM.